Kilomètre zéro : le chemin du bonheur

Sous couvert de roman initiatique et de voyage, on est surtout face à un livre de développement personnel. Et... Je déteste ça. Je levais les yeux au ciel toutes les 3 pages, j'ai beaucoup soufflé aussi. Je déteste qu'on me donne des leçons et qu'on me dise que mes problèmes sont dans ma tête, qu'il ne tient qu'à moi de changer les choses. Je sors d'une grosse dépression et ce genre de bouquin ne m'aide pas du tout, au contraire, je me sens décrédibilisée et culpabilisée. Maëlle doit entreprendre un voyage difficile en pleine nature, au Népal, et son guide n'arrête pas de lui dire qu'elle devrait arrêter ci, réfléchir comme ça. STOP. Arrêtez de forcer les gens à sortir de leur zone de confort aussi brutalement, même si vous êtes persuadés que c'est pour leur bien. Les troubles anxieux sont quelque chose de réel, et je ne supporte pas d'entendre ou de lire qu'il suffit de vouloir changer d'état d'esprit pour y arriver. Stop à la tyrannie du bonheur. Être heureux est quelque chose d'important, mais on a aussi le droit d'être triste ou anxieux parfois. Arrêtez de vouloir nous faire croire qu'il suffit de respirer profondément pour aller mieux.

Assez dommage car c’est du développement personnel du début à la fin donc assez ennuyant, j’ai pas été convaincue même si l’idée n’est pas mauvaise en soi

Un livre agréable à lire avec des propos qui font du bien et que l’on médite. Mais il n’est quand même qu’un enchaînements de clichés sur les propos autour de la spiritualité et du développement perso. j’ai été déçue que son expérience de gravir l’Everest passe autant au dernier plan, que les paysages soient presque absents, je n’ai presque pas voyagé, tout est centré sur le personnage principale qui est à la limite du supportable.

Il y a des livres qui racontent de belles histoires et puis il y a ceux qui vous parlent, vous touchent et vous transforment. Kilomètre Zéro rassemble tout ça.

Il en faut peu à certains pour se remettre en question et changer leur vie. Le livre porte sur le développement personnel sous couvert d’un voyage au Népal. Je ne le savais pas avant de le commencer et je ne l’aurais pas lu si j’avais su. Je pensais qu’il s’agissait d’un récit de voyage, c’est le cas et c’est ce que j’ai préféré mais les détails restent assez pauvres. Personnellement je ne suis pas très réceptive à cette dictature du bonheur qui s’essaye bienveillante mais que je trouve un poil moralisatrice. Les traits de caractères de Maëlle, le personnage principal, sont très clichés. Il y a des choses à prendre et des choses à laisser. Je suis assez mitigée 🥴