Moi, Tituba, sorcière... : noire de Salem

Quelle lecture ! Je ne connaissais pas Maryse Condé mais c'est avec un plaisir infini que je la découvre. Cette écriture organique, cette touche de realisme magique... Je suis touché par ce rapport à la Terre et à la féminité que transmet Maryse Condé, et encore une fois par cette fabuleuse organicité. Je suis touchée par ses mots et par l'histoire, tout simplement. Il mérite son prix et je conseille ce livre ! ''Les morts ne meurent que s'ils meurent dans nos cœurs.''

Un très bon livre avec une belle histoire. C’est une belle découverte pour moi , je ne connaissais pas cette écrivaine. J’ai appréciée l’écriture et l’intrigue du roman. 👍🏽

Pas de Nobel de littérature en 2018 mais un prix alternatif attribué par un collectif d’une centaine d’intellectuels suédois. C’est l’œuvre de la guadeloupéenne, Maryse Condé, qui a été primée. « Moi, Tituba sorcière...» est un récit d’esclave et met en scène le destin de "la sorcière de Salem". A partir d’événements réels qui se sont déroulés à la fin du 17ème siècle d’abord à la Barbade puis en Amérique, Maryse Condé imagine la seconde vie de Tituba après sa sortie de prison, son retour à la Barbade. Tituba c’est la figure de la femme invisible, esclave, victime des hommes blancs ou noirs, c’est la figure maternelle qui soigne et veille, celle que l’histoire a oublié et que Maryse Condé sort de l’oubli. .

Très beau livre sur l’esclavage, le racisme, les sorcières, les femmes et la culture caribéenne (Barbade). Fiction semi-historique largement inspirée du procès des sorcières de Salem au 17ème siècle.

Ce prix Nobel de littérature 2018 nous plonge dans l’esclavage du XVIIème siècle et met en scène le destin de Tituba : "la sorcière de Salem", née des suites des horreurs subies par sa mère sur un navire négrier. Sur la base d’événements réels qui se sont déroulés en cette fin de siècle à la Barbade puis en Amérique, Maryse Condé nous narre le procès de cette « negresse » à qui on attribue les pires horreurs qui apparaissent dans les familles et les terres de l’Amérique puritaine. Maryse Condé imagine la seconde vie de Tituba après sa sortie de prison, son retour sur ses terre, la figure de la femme invisible, esclave, victime des hommes blancs ou noirs, figure maternelle qui soigne et veille. Cette histoire sort de l’oubli et nous rappelle la tristesse de cette période, l’hostilité hystérique des colons envers les noirs et l’injustice que vécurent de nombreuses populations d’Afrique. La plume de Maryse Condé est attachante, magnifique, frappante. J’ai envie de découvrir les autres œuvres de cette auteure