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Résumé
Bella est pauvre, et les temps sont rudes. Pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère, elle se fait demoiselle de compagnie. Par quelque hasard providentiel, Bella trouve une place en or auprès d'une vieille veuve immensément riche et généreuse, la « bonne Lady Ducayne ». Celle-ci vit en Italie où Bella la suit et savoure, les premiers temps de son service, les délices d'une vie facile et heureuse. La bonne Lady n'est pas exigeante. Bella est très libre. Elle se fait des amis dans la bonne société anglaise. Mais, très progressivement, de façon inexplicable, Bella dépérit. Les lettres qu'elle envoie à sa mère témoignent de la lente mais sûre atrophie de son énergie, de son humeur teintée de mélancolie. Promenades au grand air, repos... rien n'y fait. Bella se meurt alors qu'apparaissent sur ses bras des piqûres de moustiques aussi féroces qu'invisibles. Mais qui se cache exactement derrière La bonne Lady Ducayne ? Ancien Régime pompeur de sang et lutte des classes déguisée en histoire de vampires ? Connue comme l'une des plus grandes et prolifiques écrivaines de son temps, Mary Elizabeth Braddon (1835-1915) a signé, sous son nom ou d'innombrables pseudonymes, plus de quatre-vingts romans et un nombre incalculable de nouvelles. La bonne Lady Ducayne appartient au genre, assez rare chez elle, du récit fantastique.