Le parrain

Parfois j'ai juste envie d'acheter pleins d'exemplaires de mes livres préférés et les distribuer comme un évangéliste et la c’est le cas !!!! Michael Corleone mon meilleur ami ❤️ , le GOAT me lie à l’italie pour la vie .

Voici un cas rare où le film (enfin les films, le livre relatant Le Parrain et une partie du Parrain 2) surclasse pour ne pas dire écrase complètement le livre qui l'a inspiré. Moyennement écrit, avec une notion très approximative de la concordance des temps, mais présentant l'intérêt majeur d'offrir certains détails qui éclairent l'histoire de ce monument absolu du cinéma. A lire à titre documentaire donc, avant de revoir la trilogie.

Ça semble dingue, mais ce livre est un excellent complément au film, alors qu’il en est tiré ! Comme toujours dans un un livre les choses sont expliquées alors que dans l’adaptation on passe facilement outre. Certains personnages comme Johnny Fontane sont très développés alors que d’autres, comme Freddy Corleone, pas du tout. Il n’y a absolument rien sur le troisième film de la trilogie, quoique… Et je préfère de loin la Kay du livre. Le roman gagnerait beaucoup en clarté s’il pouvait bénéficier d’une nouvelle traduction. Celle-ci est souvent désuète, surtout dans le vocabulaire des voyous.

Très bon livre. Comme beaucoup, je l’ai lu après avoir vu les films. Le bouquin recouvre toute l’intrigue du premier opus + la jeunesse de Vito Corleone exposée dans le deuxième. Les fans du Parrain trouveront dans le livre des détails sur des sous-intrigues et des personnages coupés/éludés dans le film, ce qui rend l’histoire plus intelligible et surtout plus « sale ». Niveau style, c’est sans fioriture ‐ écrit à l’anglaise, quoi ‐ mais il y a quelques passages bien sentis, notamment au début lors de la rencontre avec Bonasera. Bref, ça botte des culs. L’univers du Parrain tel qu’il a été véhiculé par le livre et ses adaptations au cinéma méritent le succès qu’ils ont rencontré, au risque de faire passer une partie de la littérature de gangsters pour de la parodie.

J'ai toujours reporté ma lecture du Parrain en raison de mon amour pour le fill éponyme de Francis Ford Coppola. J'avais peur que mon film préféré soit une mauvaise adaptation. Au final, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai lu ce roman qui s'est avéré merveilleux. Mais il a renforcé mon amour pour le film contrairement à ce qui a pu arriver à de nombreuses reprises chez moi. Le roman c'est 800 pages de pur bonheur sans longueurs, des personnages fascinants et qu'on a envie d'admirer même s'ils sont de la mafia, plusieurs histoires entremêlées très bien racontées. Ce roman est fluide, on comprend mieux son succès.