Vincent qu'on assassine

une belle aventure avec Vincent Van Gogh tout au long du roman, l’auteur nous explique la vision de l’artiste ainsi que ces étapes de la vie. Je recommande vraiment!

« Vincent qu’on assassine » est un livre très plat et assez ennuyeux. En effet, le livre raconte constamment la vie répétitive de Vincent Van Gogh. Le titre ne reflète pas du tout l’univers du livre. L’auteure déclare soutenir la thèse comme quoi Vincent aurait été assassiné or on ne parle de cette thèse que dans les 10 dernières pages. J’ai été assez déçu...

Dans ce roman, Marianne Jaeglé nous accompagne à la rencontre de Vincent, et de Van Gogh. Vincent, l’homme d’une sensibilité à fleur de peau, aux réactions impulsives, perdu dans son époque, qui le marginalise. Van Gogh, l’artiste (à) vif, pour lequel la peinture, frénétique, constitue un acte libérateur, presque thérapeutique. Aux côtés de l’auteure, nous suivons Vincent Van Gogh durant les deux dernières années de sa vie, ses relations tumultueuses avec Gauguin, l’amour inconditionnel pour son frère Théo, jusqu’au jour critique de son décès. Vincent rejeté, Vincent incompris, Vincent assassiné ? Vincent dont la mémoire est ici saluée avec talent par les mots de Marianne Jaeglé : « Refléter l’univers sur sa toile, et, ce faisant, y trouver sa place. Être la pulsation de l’herbe qui croît, de la fleur qui s’épanouit puis se fane, habiter les volutes des nuages, le crissement des cigales, le halo de lumière d’une étoile, le glissement infini du fleuve, la chair mûrissante du fruit, le cuir fatigué des chaussures »...

Les deux dernières années d’errance et de vie de Van Gogh, d’Arles à Auvers-sur-Oise. Ses relations avec Gaugin (quel enfoiré…) avec son frère et les habitants du coin. Un désir de fraternité et de reconnaissance jamais comblé et empêché par la bizarrerie de Vincent… L’auteure n’en n’explique pas les causes ou les origines mais se focalise sur sa manifestation, nous situant dans la tête et les yeux du peintre. Le malaise et mal être est dépeint en profondeur même si le coté « Calimero » est parfois lassant… Il y a pourtant quelques chose d’émouvant dans les touches et tentatives du personnage pour se faire accepter et son obsession à pratiquer son art, à percevoir le monde et la nature. Son souffle finira d’une balle, accidentelle, meurtrière ou suicidaire…

Livre intéressant mais pas très captivant