Le cheval des Sforza

Belles promesses en perspective, pour les 500 ans de la mort de Léonard. L’auteur reprend certaines anecdotes historiques (célèbres) qui font le génie de Léonard, mais malheureusement très difficile de rentrer pleinement dans l’histoire (courte avec 260 pages environ). Entre digressions trop contemporaines, pas toujours appropriées et un découpage de l’histoire pas toujours facile à saisir, l’auteur semble avoir fait le minimum sur un sujet et une période historique riche. Encore heureux qu’il fasse son mea-culpa à la toute fin.... En tout début ça dissuaderait beaucoup de lecteurs je pense 🤔 !!

Grande admiratrice de la Renaissance italienne, je ne pouvais que choisir ce roman à vous partager. Bien que l’auteur nous informe à la toute fin que même si les personnages sont historiques, certains éléments de cette histoire n’en demeurent pas moins fictifs. Nous voici au XVe siècle, en 1493 plus précisément. Ludovic Le More, Duc de Milan à l’époque, commande à Léonard De Vinci un cheval de bronze en l’honneur de son père, Francesco Sforza. Le génie s’interroge face à ce dilemme sur comment maintenir l’équilibre de la structure. Mais un terrible drame va perturber l'œuvre de l’équidé. Un cadavre est retrouvé dans l’enceinte du château. Ainsi, le duc fait appel au savoir ingénieux de De Vinci et sur ses connaissances en anatomie pour écarter tout risque de peste, ce qui serait dramatique au sein d’un duché en plein épanouissement. J’ai eu beaucoup de mal au départ à m’immerger dans la lecture en raison du nombre incalculable de personnages. Mais ça en vaut la chandelle. C’est une œuvre qui se lit rapidement, avec d’un côté De Vinci qui est confronté à une course contre la montre pour la réalisation de sa statue en bronze, et de l’autre, une enquête qui ne doit pas être ébruitée pour ne pas affoler la population.