La malédiction d'Edgar

Un des romans français les plus forts que j’ai lus. On croit toujours que les géants appartiennent au passé. Dugain a une puissance rare sur la scène mondiale

La vie d’Edgar Hoover créateur et directeur du FBI racontée comme une autobiographie par la bouche de son second au FBI (et son époux dans la vie) je veux parler de Clyde Tolson Une vie qui couvre 50ans de la vie des États Unis ( de 1924 à 1972) période pleine d’événements et trépidante. À lire à tout prix.

Un roman qui fait revivre à travers témoignages, dialogues, et les comptes rendus d’écoute les plus grands personnages de l’histoire des États Unis. Passionnant ! Et la plume de Dugain comme toujours fait merveille.

On apprend plein de choses sur des événements importants des États-Unis

C'est un roman biographique qui dresse un portrait saisissant de J. Edgar Hoover qui a dirigé le FBI pendant une période longue de 48 ans : de 1924 jusqu'à sa mort en 1972. En se basant sur de faux mémoires attribués à Clyde Tolson, le numéro 2 du FBI et amant de Hoover, le roman explore l'ascension au pouvoir, les méthodes controversées et la vie privée tumultueuse de cet homme qui a marqué l'histoire américaine. Dugain nous plonge dans les coulisses du FBI, révélant les secrets et les manipulations qui ont façonné la carrière de Hoover. Aussi, Dugain nous invite à réfléchir sur la nature du pouvoir, ses dangers et ses conséquences sur l'individu et la société. "La Malédiction d'Edgar" est une mise en garde contre les dérives possibles d'un pouvoir sans contrepoids. Pourquoi ce terme "malédiction" ? Ce terme résume à lui seul l'ambivalence du personnage de Hoover. Il est à la fois un homme brillant et visionnaire, mais aussi un manipulateur sans scrupule. La "malédiction" souligne cette dualité et suggère que le pouvoir absolu, même s'il est convoité, peut devenir une prison dorée. Le choix de ce terme renforce également la dimension tragique du personnage de Hoover, un homme qui, malgré ses succès, n'a jamais trouvé le bonheur.