Mademoiselle Else

Adaptation du roman du même nom d'A. Schnitzler, Manuele Fior nous fait voyager toujours merveilleusement, dans l'Autriche du début du XXème siècle cette fois, avec naturellement un trait emprunt d'un Klimt, voir même peut-être plus d'un Egon Schiele. Pour sauver son père d'une situation financière plus que delicate, une jeune bourgeoise doit aller demander de l'aide. Le prix à payer, son corps en offrande. Un étau, un sacrifice... ou le choix d'une issue pour cette jeune âme lucide. Très belle interprétation

Pour sauver son père criblé de dettes, Mademoiselle Else est contrainte de demander de l'argent à un riche marchand d'art, qui n'accepte de l'aider que si la jeune fille consent à se dévêtir devant lui et à se laisser admirer dans le plus simple appareil. Avec cette adaptation de la célèbre nouvelle d'Arthur Schnitzler, Manuele Fior met brillamment en images les tourments du monologue intérieur, dans un style graphique envoûtant qui évoque Gustav Klimt et Egon Schiele. Le résultat est tout bonnement Elseceptionnel.