La deuxième femme

Si vous lisez ce livre, vous n'en ressortirez pas indemne... J'avais entendu que la prose etait spéciale. Qu'il fallait s'y habituer. Or, pour ma part, j'ai tout de suite été embarquée dans l'histoire. J'ai tout de suite été en empathie pour Sandrine que j'ai aimé dès le début. Je l'ai aimé autant qu'elle se détestait. J'espérais qu'elle allait s'accrocher et s'en sortir !! Au début du roman, on ne sait pas pourquoi elle se déteste autant. Puis on nous donne un élément, deux éléments.. Et on comprend tout ! C'est la force de ce roman.. On décortique tout petit à petit. Plus on avance et moins on est dans le flou ! Plus on avance et plus on est révolté ! Un roman noir psychologique, avec une écriture très en introspection. J'ai eu les larmes aux yeux à la fin. Il y a tant d'émotions dans la plume ! J'en lirai d'autres de l'autrice en tout cas !!! Bravo 👏🏻

Résumé : Grosse, grosse moche, grosse conne, sale conne. Sandrine ne s'aime pas, c'est le moins que l'on puisse dire. Complexée par son physique, timide au possible car persuadée d'être inintéressante, stupide, inférieure. Inutile. Jusqu'à ce qu'elle rencontre un homme, qui la regarde elle, vraiment. Son Prince charmant. Rapidement elle s'installe chez lui et son fils. Mais ce n'est pas une famille comme les autres : la mère du petit, la première femme, a disparu il y a deux ans. Présumée morte. Sandrine prend son rôle de deuxième femme à coeur, fait tout pour les rendre heureux. Un jour, la première femme réapparaît, et à partir de là, tout va changer. Mon avis : Je m'attendais à un thriller, une enquête exaltante. Rien de tout ça. Beaucoup plus que tout ça. Au début, j'ai eu du mal à entrer dans ce livre, car sa forme est très spéciale : pas de vrais dialogues,  tout est imbriqué dans le texte, sans guillemet, sans rien. Comme un texte débité à la hache, difficile de reprendre son souffle. Peu de paragraphes. On lit Sandrine, on pense comme elle plutôt, comme si on était vraiment dans sa tête, et qu'on lisait sa petite voix. Au début, j'avoue qu'elle m'a agacée, cette femme. Toujours en train de se rabaisser, ce manque flagrant de confiance en elle m'a irritée. Cette "lâcheté" face à la vie, comme un abandon. Secoues-toi ! Les gens passifs, j'ai souvent du mal. Mais plus on avance dans le livre, plus on est happé par son histoire. En apnée. De plus en plus vite. C'est dur, révoltant, injuste. On comprend comment, pourquoi. C'est d'une tristesse réelle, presque banale. Vraie. L'emprise, la violence, l'isolement. Ce n'est pas une histoire comme les autres. C'est un cri du coeur, une alerte. Je pense vraiment qu'il est important de comprendre cette femme, ces femmes. Afin de pouvoir les aider.

Aujourd'hui, je viens vous parler de l'abandon d'une de mes lectures. Il s'agit du roman de Louise Mey, "La deuxième femme". Ce n'est pas l'histoire en elle-même qui m'a dérangé, celle-ci semblait même vraiment très intéressante. Je dirais plutôt que c'est le style d'écriture qui m'a gêné. Je n'ai pas du tout réussi à accrocher. Est-ce que ce n'était pas une période propice pour moi pour cette lecture !? Si vous avez lu ce roman, qu'en avez-vous pensé ?

Non pas par le sujet qui traite de l emprise psychologique et des violences conjugales mais par l écriture choisie par l’auteur qui intègre dialogues et pensées dans le texte. Cela donne une confusion à la lecture qui m à dérangée.

J'ai eu du mal à débuter à cause de la prose différentes des normes habituelles, mais je l'ai dévoré en 4 jours. Non pas parce que c'est un livre facile à lire, mais parce que j'étais vraiment curieuse de connaître la vie de Sandrine, essayer de déceler l'engrenage. De l'extérieur, on a juste envie de lui dire de partir, vite et on peux avoir du mal à comprendre ce cercle infernal. Mais ça aide aussi à comprendre que c'est insidieux, et qu'il y a malheureusement des profils qui ne devraient pas se rencontrer, et pour cet homme, ne même pas exister. J'ai adoré ce livre et j'aime être surprise 😲. Rentrer dans une histoire, ressentir de la force et des émotions, c'est toute la puissance de ce thriller de Louise Mey.