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Résumé
En 1983, estimant que le seul genre cinématographique à bannir était le genre ennuyeux, des jeunes gens enthousiastes décidèrent de créer Starfix. Úne revue dans laquelle on étudierait aussi de près un certain nombre de films que la critique officielle s'obstinait à considérer de loin sous prétexte qu'ils appartenaient à des genres populaires. La moyenne d'âge des rédacteurs de Starfix dépassait tout juste vingt ans. Ce qui se passait les intéressait ; ce qui allait se passer les intéressait plus encore. Et si tous les films de science-fiction ou d'horreur, tous les gialli italiens et tous les films de Hong Kong n'étaient pas des chefs- d'oeuvre, c'étaient aussi, au-delà de la distraction qu'ils offraient aux spectateurs, de formidables viviers. Starfix sut « deviner » que des réalisateurs comme Sam Raimi, David Cronenberg, Dario Argento, Michael Mann. John Carpenter, William Friedkin, Ridley Scott, Peter Weir, James Cameron, George Miller, Paul Verhoeven ou Tsui Hark allaient occuper une place décisive dans le cinéma contemporain. Ou que les effets spéciaux et l'informatique joueraient un rôle majeur dans la création cinématographique. Cet ouvrage propose une sélection d'articles parus dans les trente premiers numéros de Starfix, mais « le magazine du cinéma de demain » ne saurait se contenter du parfum de la nostalgie. L'équipe fondatrice s'est retrouvée pour prolonger ce « best of » par toute une série de nouveaux chapitres. Oui, les Starfixiens sont là, y compris Boukhrief, Cognard, Gans ou Headline qui, après Starfix, se sont mis à faire du cinéma.