Lolita

Lolita est selon moi, un des meilleurs romans qui fût écrit. C'est un livre qui m'a répugné, mise mal à l'aise et dont j'en suis pourtant sortie émerveillée. Car oui, la plume de Nabokov est captivante avec des divagations, une prose humoristique, sarcastique mais aussi accompagnée d'une extrême poésie. Il dénonce et critique la pédophilie mais aussi cette Amérique matérialiste et superficielle du XXème. Un véritable chef-d'œuvre à lire.

Grâce à Nabokov je suis heureuse de découvrir la maîtrise des mots. La lecture de certains passages m'a subjuguée, des passages où l'on se dit "mais comment fait il pour écrire comme ça ?". Je m'attendais a lire un simple roman sur la pédophilie, je me suis retrouvée embarquée dans un 500 pages de belle littérature où l'on en oublie le fond. Pour rebondir a pas mal de commentaires, je n'ai pas trouvé cela dur ou malsain à lire.

Voir le monde sous les yeux d'un pédophile: c'est le risque qu'a prit Nabokov. Il a réussi haut la main à m'emporter dans ce récit où il décrit la monstruosité avec une beauté sans égale. C'est un livre que je déteste adorer. Un livre qui m'a donné de nombreuses émotions que je n'avais trouvé dans aucune autre œuvre. La plume est sublime, le protagoniste est décrit avec finesse et profondeur. Un livre difficile à lire, il demande beaucoup de recul. Mais tellement puissant.

Le livre « lolita » de Vladimir Nabokov n’est pas un chef d’œuvre pour rien. Certes, l’histoire est ignoble et m’a mise plusieurs fois mal à l’aise mais l’écriture est divine et très poétique ! Je pense que j’ai surtout adoré ce roman par son style d’écriture magnifique qui par certains moments nous fait dire : mais comment fait-il ? Comment fait-il à utiliser des mots merveilleux pour décrire d’horribles situations ? Bref, Lolita est un classique littéraire fascinant à lire absolument !

L'écriture est puissante, riche, pleine d' humour, d'auto-dérision et tellement moderne. Il faut savoir prendre de la distance par rapport au sujet (pédophilie) pour vivre pleinement son plaisir de lecture. On aimerait pouvoir détester le narrateur...