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39 avis sur ce livre
- C.flk- 28/11/2020AudacieuxImpossible de décrocher son nez du livre avant la dernière page. Mais qu’en est-il réellement ? Est-ce un bon livre ? La réponse est oui ! Yasmina Khadra a une fois encore parlé de sujet sensible à travers un bouquin tout en gardant une écriture douce mais percutante ! L’emploi de la première personne du singulier nous emmène dans cette spirale infernale qu’est la radicalisation en même temps que Khalil, le personnage principal. Ce fut une vrai claque ! ✨Si vous avez aimé ce livre, je vous conseille✨: Les Sirènes de Bagdad, de Yasmina Khadra270
- Inessss28- 18/02/2024BoulversantJ’ai lu ce livre très rapidement, j’ai beaucoup aimé la rédaction en « je » grâce à laquelle il est très facile de s’identifier au narrateur et comprendre ses pensées. Un livre poignant qui nous raconte les coulisses de la radicalisation.80
- Florence2018- 08/01/2020Autopsie d’un kamikazeQuelles sont les raisons qui poussent un jeune désœuvré sur la pente de l’islamisme radical, jusqu’à en faire un terroriste ? Déroutant et très bien écrit, ce roman pousse à la réflexion sur un mal qui ronge nos sociétés.70
- Chris5867- 03/12/2022Comprendre sans excuserKhalil roule de Belgique vers le Stade de France avec son copain d’enfance Driss et un autre type qu’il ne connait pas. Nous sommes le 13 novembre 2015, et Khalil ne va pas au Stade pour voir France –Allemagne, il a une ceinture d’explosif autour de la taille et sa mission est de se faire sauter dans le RER après le match. Mais au moment d’appuyer sur le bouton, rien ne se passe et Khalil, qui s’était préparé au martyr, est désemparé et perdu : le bouton n’était qu’un leurre et la ceinture devait être actionnée à distance. Le voilà seul dans un Paris à feu et à sang, complètement perdu face aux évènements : L’Histoire s’écrit sans lui. Le roman de Yasmina Khadra est court, à peine 15 petits chapitres et 200 pages. Mais il ne lui en faut pas davantage pour nous faire entrer presque malgré nous dans la tête de ce gamin à la dérive. Que les choses soient bien claires, Khalil ne nous sera jamais sympathique, à aucun moment il ne nous fera adhérer à un atome de ses obsessions mortifères, mais a à travers lui, Yasmina Khadra tente de comprendre. Comment en est-il arrivé là, ce gamin perdu de Belgique ? Il n’est né ni religieux, ni fou furieux, ni intégriste alors pourquoi et comment en est-il arrivé là ? Le glissement progressif (et si rapide) de ce gamin en colère contre tout sonne vrai et fait froid dans le dos. Il est colère contre la société belge, contre le déracinement qui fait de lui un étranger partout, y compris au Maroc, contre le patriarcat de sa culture. Il n’a pas fallu longtemps aux imams intégristes pour donner un sens à cette colère et à cette vie de rien qui ne va nulle part. Khalil cherche à comprendre pourquoi sa ceinture n’est pas explosée, le doute s’est enfin infiltré en lui. Mais le mal est si ancré en lui qu’il ne désire qu’une chose, qu’on lui redonne sa chance. Au travers de ses relations avec sa mère, son père, sa sœur ainée, sa sœur jumelle, son autre ami d’enfance Rayan, on comprend que Khalil a devant lui une minuscule porte de sortie mais qu’il refuse obstinément de la voir. La fin du roman, plus amère que douce, nous laisse un peu sonné. « Khalil » est un roman très incisif, écrit avec gravité mais sans emphase, toujours à hauteur d’homme et qui forcément nous laisse sur une impression ambigüe. Quand on referme le livre, on a l’impression d’avoir un tout petit peu compris le cheminement de ce gamin vers l’innommable. C’est une lecture un peu éprouvante, mais parfois, c’est la fiction et la littérature qui peuvent nous mettre sur le chemin d’une meilleure compréhension des choses. Comprendre n’est pas évidemment pas excuser, mais comment combattre un phénomène si on ne cherche pas à le comprendre d’abord ? Yasmina Khadra, avec « Khalil », réussi cet exercice impossible, son livre est puissant.41
- 30juillet- 30/10/2019MitigéeJe suis mitigée à propos de ce livre... Comme dit dans un autre avis, le langage est beaucoup trop soutenu pour qu’on y croit. J’ai beaucoup de mal à ma dire qu’un potentiel terroriste de 2015 dise « j’ai enlevé mon veston » ?! Qui dit veston de nos jours ?! Du coup pour moi ça manque de réalisme. La lecture reste intéressante car on y voit bien comment ils procèdent pour embrigader des jeunes, mais malheureusement pas d’émotions pour moi, pas d’empathie, ni de haine non plus. Un grand vide d’émotions. C’est mon 1er Khadra, je pense que j’en lirai d’autres quand même.31
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