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Résumé
Pour une architecture sensible Dans notre société actuelle, qui met tant l'accent sur le visuel et le virtuel, l'esprit et le corps sont devenus des entités déconnectées. L'apparence physique définit notre identité sociale. La plastique est le centre de l'attention, alors que le corps humain comme incarnation du savoir n'est plus reconnu en tant que tel. C'est pourtant en mobilisant en permanence nos cinq sens qu'il devient notre propre outil de perception du monde, et c'est seulement par une unité de corps et d'esprit que l'acte de création peut commencer. C'est cette fusion totale du mental et de la capacité manuelle que Juhani Pallasmaa revalorise dans l'ouvrage La main qui pense. En tant qu'architecte, artiste et enseignant, l'auteur s'interroge ici sur le potentiel miraculeux de la main humaine. Il nous montre à travers une approche pluridisciplinaire comment le stylo, dans la main de l'artiste, devient un pont entre l'imagination de l'esprit et l'image créée. Photographies, constructions architecturales, dessins et sculptures illustrent tour à tour les nombreuses facettes de l'outil manuel ; la main associée à l'outil, par exemple, dans un acte de création où l'intention, la perception et l'acte créatif ne peuvent exister en tant qu'entités séparées. Â travers cette réflexion sur la main, il approfondi son exploration d'une architecture multi-sensorielle, dont il avait dessiné les contours dans Le Regard des sens, en 1996.