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2 éditions

Wolf : mémoires fictifs. Un bon jour pour mourir. Nord-Michigan

R. Laffont, 2001
Poche

Jim Harrison

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Prix neuf
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Résumé

Le roman, pour Harrison, c'est la religion du délire. Il enivre les mots, les soûle à mort ; il écrit à tue-tête et bâtit des phrases où se devinent encore les ahans et les suées. Jim Harrison est un écrivain passionné, donc il nous passionne. Yann Quéfellec Jim Harrison est un auteur culte. Les superlatifs lui sont donc familiers, mais le style de l'écrivain est contagieux et, au-delà des encensements ordinaires, il possède la faculté d'inspirer des commentaires qui se voudraient aussi évocateurs que ses propres figures de style. C'est ainsi que, d'un bord à l'autre de l'Atlantique, on parle volontiers de son écriture au lance-flammes, de ses conflits détaillés au scalpel, de son humour assassin et de cette faculté parfois inquiétante de percevoir les êtres et les sentiments avec l'acuité d'un pic à glace. Le plus étonnant est qu'il obtient cela avec une rare économie de moyens. La prose de Jim Harrison est à la fois simple et précise. La forme même de ses narrations est d'une concision presque magique. Or, en dépit de cette expression dépouillée jusqu'à l'os, il se dégage de ses livres une poésie subtile, parfois brutale et même cruelle. Il évoque aussi bien le charme d'un sous-bois que la fuite éperdue d'un lièvre condamné ou le regard presque humain du chevreuil tourné vers le fusil d'où jaillira la mort à travers les frondaisons rousses de l'été indien. Cela dit, attention : Danger ! Les livres de Jim Harrison ne se lisent pas impunément, et si l'on ajoute au génie du romancier la part de création du lecteur, il devient alors impossible d'en sortir tout à fait intact. Serge Lentz

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