Gagner la guerre : récit du Vieux Royaume

Des personnages tous autant détestables, et pourtant on arrive à s'attacher a chacun d'eux ...! Ça donne presque la honte de vouloir leur survie ! Superbe écriture, drôle et chevaleresque des hauts et bas quartiers, à dévorer ❤️

Dans ce roman, le lecteur fait la connaissance d'un personnage particulier. En effet Benvenuto Gesufal n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de héros. Il est méchant, égoïste, nombriliste, etc. Pas très aimable en soi. Mais son sens de la repartie, sa capacité à se tirer de toute sorte de situation grâce à son intelligence m'a fait finalement l'apprécie. Il est rare que je termine un roman en ne sachant pas si j'ai oui ou non aimé le personnage principale mais c'est ici l'une des raison pour laquelle j'ai adoré ce livre. En plus du personnage donc, le cadre est magnifique, on visualise vraiment les paysage, la ville de Cudalia qui est vraiment un personnage à part entière de ce roman. Et c'est tellement bien écris, les dialogues, les descriptions, les pensées. J'ai beaucoup aimé également les passages au Don Benvenuto s'adresse directement au lecteur, ce sale petit voyeur. J'ai écouté ce roman, je ne l'ai pas "lu" de façon classique. J'ai eu un peu de mal au début, à my retrouver tant les personnages secondaire sont nombreux mais je me suis finalement assez vite retrouvée. Le lecteur, Jean-Christophe Lebert a vraiment su rendre vivant le personnage de Gesufal Benvenuto et j'ai vraiment passer un bon moment. Je ne sais pas encore si je vais acquérir les BD ou le livre mais en tout cas je n'en ai pas fini avec cet univers. Bien que ce roman ne soit pas court, j'ai été surprise quand la fin est arrivée et un peu déçue que ça s'arrête comme ça. J'espère qu'il y aura une suite. Mes plus - Plume magnifique tant dans les dialogues que les descriptions - Intrigue passionnante - Personnages principaux et secondaires très bien écrits Mes moins - Quelques longueurs - Fin frustrante

Un monument de la fantasy, stylistiquement irréprochable.

Une approche très politico-stratégique dans cette épopée au cœur d'une "Renaissance" fantaisiste mais plus vrai que nature. On suit don Benvenuto avec plaisir, surprise, crainte.... A ne pas manquer

Roman d'aventures, de capes et d'épées, saupoudré de magie et de fantastique, dans une Renaissance italienne ou peu s'en faut, Gagner la guerre réussit le pari de mêler tout ça à une verve stylistique tout à fait savoureuse, dure et drôle et toujours pertinente. Si le récit paraît très long, il se lit pourtant très vite et on ne réalise pas les centaines de pages qu'on dévore, sur les talons d'un héros fripouille qui nous plaît d'entrée de jeu. Mention spéciale à l'incipit, formidable tableau d'une bataille.