6.304

J’ai rencontré Mr Naizot lors d’une rencontre d’auteur à la fnac près de chez moi. Ne connaissant pas du tout son style ni sa plume il m’a expliqué l’histoire de ces livres mais j’ai tout de suite été attiré par celui-ci. Je ne regrette absolument pas mon choix, ce livre m’a transporté à un époque que je n’ai pas connue. Il m’as émue et a réussi à me transmettre tellement d’émotion. Son histoire est un témoignage poignant et un belle hommage à ça famille.

Dans ce roman, Jean-François Naizot nous emmène sur les traces de son grand-père Eugène. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Eugène faisait parti d'un réseau de résistants. Suite à une dénonciation, ce dernier va être déporté et se retrouver dans l'enfer des camps. Sa famille espérera jusqu'à la fin de la guerre son retour, mais en vain... 🗨️ Mon avis J'ai lu ce roman d'une traite tellement j'ai été emportée par l'histoire d'Eugène. Ce roman est extrêmement fort et bouleversant. Avec ce roman, Jean-François Naizot a entrepris un travail de mémoire. Il a effectué de nombreuses recherches et s'est même rendu dans certains pays pour retrouver des indices sur la vie de déporté de son grand-père. Ce roman est un très bel hommage !! On ne sort pas indemne de ce genre de lecture.

J'ai rencontré Jean-François Naizot par hasard alors qu'il était en dédicace pour ses romans. Aimant particulièrement rencontrer les auteurs, je me suis arrêtée et nous avons échangé pendant un petit moment durant lequel il m'a présenté ses ouvrages. La seconde guerre mondiale ayant une place particulière dans ma vie, je me suis laissé "tenter" par 6304. Et je je le regrette pas. C'est un livre très poignant, que j'ai eu du mal à ne pas lire d'une traite tant on veut connaître le dénouement. Les lettres échangées par Eugène d'un côté et sa femme et son fils de l'autre rendent les choses bien trop vraies mais témoignent de l'horreur que fût la déportation et la "vie" dans les camps. Une lecture pour ne jamais oublier.

Tout d'abord, merci a l'auteur pour sa confiance et merci à lui de m'avoir proposé ce roman plutôt qu'un autre de ses écrits. Jean François Naizot a décidé de partir sur les traces de son grand père, déporté à l'été 1943. C'est donc Eugène que nous allons suivre et avec qui nous allons vivre l'enfer des camps, mais aussi son fils et sa femme, qui vont survivre grâce à l’espoir, et notre auteur, pendant son périple et sa quête de vérité sur l'histoire de sa famille. Je pense qu'il n'a pas été évident pour l'auteur de faire toute ces recherches, de vivre la douleur des siens et d'être capable de transmettre tout ça par écrit, mais il l'a fait avec brio. Son écriture est fluide, douce malgré la violence, touchante et pleine d'émotions malgré la dureté des événements, légère malgré l'atrocité de ces événements. Je me suis sentie proche et intime avec cette famille qui à vécu un drame, et mes émotions se sont multipliés au court de ma lecture : la colère, la haine, la peine, la joie, mais surtout l'espoir. Je sais comment s'est fini cette guerre, mais jamais je n'ai ressenti d'aussi près ce qu'a ressenti une famille qui attend de retrouver l'un des siens, jamais je n'ai ressenti d'aussi près ce qu'une personne pouvait vivre ou endurer dans ces camps. Pourtant j'ai senti cette douleur, j'ai vécu avec elle tout le long de ma lecture. Elle a été accompagné d'espoir jusqu'au bout, jusqu'au dernier instant. Et finalement, je ne sais pas ce qui est le plus dur : vivre avec cette espoir pour toujours, ou vivre avec une douleur dont on ne sait pas si elle s’arrêtera un jour. . En bref, Jean François Naizot m'a retourné le cœur et les tripes. L'hommage à son grand père est tellement beau, le rappel de l'histoire nécessaire. Une trace indélébile qui marquera ses lecteurs pour toujours.