La petite fille qui ne savait pas haïr : une enfance à Auschwitz : mon témoignage

Ce récit ne raconte pas uniquement la vie dans les camps mais ça bien au delà On peut y comprendre un peu de ce que représente toute la vie après la déportation

Un nouveau témoignage et encore de nouvelles découvertes sur cette période sombre de notre histoire sur laquelle je lis énormement. Lidia Maksymowicz témoigne de son passage dans le camp d'Auschwitz-Birkenau avec ses quelques souvenirs et les témoignages de ceux qui l'ont connue dans le camp. Déportée à l'âge de 3 ans avec sa maman, elle a eu si l'on peut dire la chance d'être sélectionnée par le Dr Mengele pour ses expériences. Sélection qui l'a sauvée des chambres à gaz à son arrivée. Séparée définitivement de sa mère au moment de l'évacuation du camp et des marches de la mort, elle nous conte son combat pour se rappeler de sa véritable identité et pour retrouver sa mère biologique. Toute la sagesse de cette femme transparaît à travers ces lignes. Son témoignage est un vibrant hommage à sa mère. Un texte rempli d'amour, de paix, de bienveillance et que Lidia nous fait passer est plein d'espoir. " Un jour, viendra ton tour de parler, alors prépare-toi. Ce tatouage dit qui tu es, ce qu'ils t'ont fait. Tu ne dois pas craindre de le montrer. Au contraire, il faut en être fière. Il dit que tu as franchi la mort, que tu t'en es sortie. Il témoigne du niveau d'atrocité atteint par le nazisme. Ils vous marquaient parce qu'ils ne vous considéraient pas comme des Per- sonnes, mais comme des bêtes, des numéros. Alors ce numéro, montre-le, pour que tout le monde sache."