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Résumé
La fille que ma mère imaginait Tous les trois ans, c'est la même histoire. Se coltiner la fête de départ, le déménagement et de nouveaux cheveux blancs. Accepter la destination (Taipei ?!). Rencontrer les autres « conjointes-suiveuses » au café proche du lycée français, débattre de sujets cruciaux - les salons de jardin, le yoga. S'inscrire aux cours de mandarin, puis abandonner. Arrêter la cigarette, reprendre le lendemain. Dans son journal intime, elle consigne son quotidien confortable et futile, quand sa mère a un accident. Ressurgissent alors leurs origines modestes, le décès de son père lorsqu'elle était enfant, le déracinement social. Et elle tire à bout portant sur la sentence : « Si on veut, on peut. »