La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Les détails « Nous vivons tant de vies à l'intérieur de la nôtre, des vies plus petites avec des personnes qui vont et qui viennent des amis qui disparaissent, des enfants qui grandissent, et je ne suis pas sûre de savoir laquelle de mes vies est le cadre dans lequel s'inscrivent toutes les autres. » Une femme est clouée au lit, fiévreuse. Sans pouvoir expliquer pourquoi, elle a soudain l'envie de relire la Trilogie new-yorkaise de Paul Auster. De là, elle commence à se remémorer des moments de sa vie, notamment sa vingtaine dans les années 1990, à l'aube du tournant de l'an deux mille. Les méandres de ses souvenirs forment une prose magnétique nourrie de nostalgie et de réflexions existentielles irrésistibles, le tout agrémenté de références réjouissantes à la littérature. Son existence semble se résumer à quatre relations dont un amour indélébile, une amitié sauvage, une rencontre électrique et éphémère. Elle en tire des portraits inoubliables dont les sujets sont à la fois celle qui raconte et ceux qui sont racontés, une perspective, des détails que l'on remarque ou pas, une histoire de relations qui se font et se défont avant que l'ère numérique ne vienne bouleverser les rapports humains. La prose merveilleuse de Genberg est aussi une sorte de fièvre, hypnotique et ardente. Le bruit du monde a pour vocation de révéler une littérature capable d'enrichir nos imaginaires et d'élargir nos horizons. Afin de bâtir un catalogue qui sera le réceptacle des bruits du monde, la maison d'édition a choisi de s'établir à Marseille, poste d'observation idéal : quelle meilleure caisse de résonance que cette ville portuaire bouillonnante, par laquelle on arrive, d'où l'on part, une ville-monde à elle seule ? Marseille, phare de la Méditerranée, populaire et bruyante, solaire et ouverte sur le monde...