Mayrig

"Mayrig", cela veut dire "maman" en arménien... Qu'elle était belle, douce, gentille, Mayrig. Sa "mayrig". L'espace d'un instant, Henri Verneuil oublie qu'elle s'est éteinte, un soir de janvier 1980... Il abolit le temps, redevient l'enfant qu'il était, le petit garçon qui fut tant aimé et avec des mots plein d'amour nous raconte son histoire, leur histoire. Une histoire qui, au plus loin que remontent ses souvenirs, commence lorsque des réfugiés arméniens débarquent sur un quai de Marseille avec pour bagages des ballots aussi gros que le cœur... Réalisateur d'une trentaine de films, Henri Verneuil n'a pas oublié ses racines arméniennes. "Mayrig" est son premier roman : une sublime histoire d'amour dont il tira deux films : "Mayrig" et "588, rue de Paradis".