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Résumé
« Joseph, s'écria l'oncle, tu es métamorphosé, ta faculté de juger a toujours été excellente, et voilà qu'elle te fait défaut ? As-tu donc l'intention de perdre le procès ? Sais-tu ce que cela signifie ? Cela signifie que tu seras tout simplement effacé. Et toute la famille sera emportée avec toi, ou du moins humiliée à l'extrême. Voyons, Joseph, ressaisis-toi. Ton indifférence me rend fou. À te voir, on serait presque d'accord avec le proverbe : "Un procès de cette importance, c'est un procès perdu d'avance." » Arrêté un matin « sans avoir rien fait de mal », accusé d'un forfait qu'il n'apprendra pas, Joseph K. multiplie les requêtes sans obtenir d'explication et ne parvient qu'à ruiner ses chances d'être acquitté. Publié en 1925, un an après la mort de Kafka, Le Procès n'a rien perdu de sa modernité. Telle « une toile tissée des fils de rêve les plus fins » (Hermann Hesse), une narration aux confins de l'absurde et une construction insolite rendent ce cauchemar rebelle à toute nomenclature.