Si j'avais ton visage

Whaou! Quel roman! On suit les aventures de 5 jeunes femmes qui vivent dans le même office-tel et c'est à la fois passionnant et très inquiétant ! L'envers du décor de la vague coréenne est effrayante: les canons de beauté, les relations familiales, le couple, le travail, les afterworks, les chaebols... oh combien je détesterais être coréenne ! Mais ces 5 filles sont malgré tout très attachantes et j'aurais aimé continuer à suivre leurs péripéties. Un beau coup de cœur dévoré en 2 jours!

Très bonne lecture et découverte même si, pour moi, séparer les chapitres par personnages, coupe le récit.

C’était une chouette lecture, très intéressante (dans le sens instructive sur une culture qui m’est totalement inconnue) mais qui ne m’as pas subjuguée pour autant. J’ai bcp aimé la plume de Frances Cha donc je pense lire d’autres de ses travaux, j’ai même ri (franchement et à haute voix) à certains moments de la lecture. Mais je ne suis pas très attachée aux personnages comme je sais que je peux parfois l’être.

J'ai longuement hésité devant l'étagère. Partagée entre les éloges faites du livre, la perspective d'en apprendre davantage sur la culture sud-coréenne et l'appréhension d'entrer dans une lecture centrée sur les relations amoureuses et le rapport à l'image. Et c'est bien ce goût que me laisse '' Si j'avais ton visage'' après ses 300 pages. L' écriture (en tout cas la traduction) est un peu trop adolescente à mon goût, les aspirations des personnages bien trop éloignées des miennes pour que je m'y attache vraiment. Et en même temps c'est cela qui a rendu la lecture enrichissante.

Sans être des saintes, le livre arrive à présenter une groupe de filles attachantes par leur amitié. Dans cette société qui trouve toujours le moyen de leur rappeler qu’elles sont au bas de l’échelle sociale, elles arrivent à s’entraider coûte que coûte. La somme des thématiques abordées est impressionnante sans pour autant noyer le livre. Ce roman parle de la vie en tant que femme ; l’indépendance, la vie maritale, les enfants alors qu’on est déjà considérée comme périmée avant 30 ans. On y parle aussi de chirurgie et des normes de beauté portées par la k-pop, la chute du taux de natalité et le coût exorbitant de la vie. Ce sont des filles qui ont vécu, et vivent encore, des choses difficiles mais qui sont déterminées à s’en sortir du mieux qu’elles peuvent et à ne surtout pas se laisser faire.