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Résumé
Scénariste, Boris est fou de joie lorsqu'il apprend que de son histoire sortira un film intitulé Les servitudes silencieuses. Pourtant, tout ne se passe pas aussi bien que prévu.
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13 avis sur ce livre
- 🌷Lisa🌷- 04/11/2024Pas ce à quoi je m'attendaisLivre "humoristique", suis-je passée à côté de quelque chose ? Cependant la lecture reste agréable, j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour ce personnage, qui cherche à sauver le fruit de son travail du naufrage causé par l'industrie du cinéma.10
- Emi R- 01/03/2024cette sensibilité avec laquelle Fab Caro dépeint le cœur des hommesIl y a dans Journal d’un scénario quelque chose de nouveau que je n’avais pas perçu dans les précédents romans. J’ai retrouvé l’absurde, le décalage, l’ironie de Caro qui me font tellement rire et qui permettent de porter un regard insolent et critique sur l’incohérence du monde. Mais j’y ai trouvé cette fois-ci bien plus que cela. J’ai été profondément émue par les personnages masculins. Le désarroi sentimental de Yann. La maladresse si attachante de Boris, ses peurs de déplaire qui l’empêchent de s’exprimer, sa persévérance à rester intègre face à la médiocrité , sa douleur à se sentir incompris … mais aussi sa force: ne jamais perdre espoir et y croire de nouveau ; vaincre ses freins pour retrouver une énergie de vie. C’est cette sensibilité avec laquelle Fab Caro dépeint le cœur des hommes qui m’a touchée.10
- Chris5867- 23/01/2024Production de navet : mode d'emploiBoris boit du petit lait ! Un producteur s’intéresse au scénario qu’il vient d’écrire, « Les Servitudes Silencieuses ». Il l’imagine déjà sur le grand écran : Christophe Honoré à la réalisation, Louis Garrel et Mélanie Thierry au casting, une histoire d’amour puis de désamour en noir et blanc, avec des dialogues profonds et des longs silences… Un pur film d’auteur exigeant et contemplatif, ce sera ça ou alors ça ne sera rien… Mais plus les rendez-vous avec le producteur s’enchaînent, plus les concessions se succèdent, et Boris voit se profiler à l’horizon, de plus en plus nettement, non pas le contour d’une palme, mais d’un navet. Fabrice Caro est l’un des auteurs les plus drôles de la littérature française de ces derrières années. On pourra objecter que ses romans se ressemblent un peu, toujours le même type de narrateur (un gars paumé qui enchaîne les maladresses et les déconvenues), mais force est de constater qu’il maîtrise bien le sujet. Avec « Journal d’un Scénario », il est question de cinéma, d’un jeune scénariste ambitieux qui se heurte aux réalités douloureuses du cinéma français d’aujourd’hui. Il doit battre en retraite sur tous les plans, pierre après pierre : d’abord le noir et blanc, ce n’est pas possible, cela rebute trop le spectateur. Ensuite, Louis Garrel n’est pas assez « vendeur », trop typé cinéma d’auteur, mieux vaudrait Kad Merad par exemple, et tout sera à l’avenant... Rendez-vous après rendez-vous, mail après mail, « Les Servitudes Silencieuses » (déjà, quel titre pontifiant !) quitte le domaine du cinéma d’auteur exigeant et contemplatif (et au regard des extraits de dialogues, reconnaissons-le, ce film promettait d’être profondément ch …!) pour se rapprocher dangereusement...de la « Soupe aux Choux » ! A chaque fois, Boris se fâche, déprime, puis de rallie aux nouvelles exigences de la production, essayant de s’auto -convaincre lui-même, jusqu’à signer le scénario d’une comédie improbable que même « Les Charlots » de la grande époque auraient reniés ! Renoncement et lâcheté personnifiés, Boris était probablement bien trop sûr de son génie scénaristique au départ, prisonnier de son idée toute faite de ce que doit être un beau film de cinéma, pour ne pas ensuite devoir avaler couleuvres sur couleuvres. Le roman est court, sous forme de journal bien évidemment, très drôle mais aussi fort caustique sur le cinéma français. Certes le livre, avec des dizaines et ses dizaines de références au cinéma, est d’abord une déclaration d’amour au septième art. Mais « qui aime chien châtie bien » et Fabrice Caro, en forçant évidemment le trait, dépeint férocement ce qui abîme ce cinéma hexagonal : les scénarii formatés et paresseux, l’humour de bas étage, les acteurs que l’on cantonne toujours aux même rôles, l’ambition de ratisser largement le public, etc. Lire « Journal d’un Scénario » de Fabrice Caro, ce n’est pas juste se mettre dans la peau d’un looser magnifique qui enchaîne les mésaventures et les désillusions, ce n’est pas juste rire de bon cœur (et un peu cyniquement) à ses malheurs, c’est aussi regarder le cinéma français avec des lunettes trempées dans l’acide sulfurique ! Peu importe que le trait soit forcé, le fond n’est sûrement pas dénué de pertinence.10
- emc- 23/10/2023Un peu en dessous des autresQuel plaisir de retrouver l'écriture légère et saillante de Fabcaro. Cependant, j'ai beaucoup moins souri pour ce roman. Ce livre reste une belle réflexion sur la société et nos rapports à l'autre.10
- Clemhro- 09/09/2023⭐️⭐️⭐️⭐️J’ai retrouvé le Fabrice Caro du discours. Assez sobre mais drôle ! Aucune longueur.10
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