La rivale

Un livre qui se lit en une fois. Nous sommes dans le monde lyrique ou deux cantatrices s’opposent. Le monde de la tradition croise celui de la nouveauté. Un mélange de faits romancés appuyés avec des vérités historiques. On a envie d’aller plus loin… pour mieux comprendre ce contre ut !

Lecture très rapide (qq heures seulement). Carlotta Berlumi raconte à qui veut bien l'entendre qu'elle aurait été la rivale de Maria Callas mais aucune trace de sa carrière nulle part pour vérifier ses dires. Le personnage est haut en couleurs malgré de vilains defauts comme la jalousie et la haine. Elle met tous ses échecs sur le dos de Maria Callas. Je referme ce livre avec l'envie d'écouter Maria Callas et d'en savoir plus sur sa vie et son œuvre.

Le premier livre que j'ai lu d'Éric-Emmanuel Schmitt était "Oscar et la dame en rose" comme beaucoup d'entre nous je pense. J'ai toujours apprécié la poésie naturelle qu'il se dégageait de chacun de ses romans. Il a, sans conteste, une plume singulière, reconnaissable entre mille. « La rivale » ne déroge pas à la règle, la patte Schmitt est bel et bien présente. J'ai trouvé le sujet passionnant et l'angle adopté par l'auteur particulièrement original. Décrire et raconter La Callas à travers les yeux de sa Rivale. Certes fictive mais tellement réaliste ! J'ai aimé voir l'auteur dépeindre des traits de caractère et des sentiments impopulaires : l'envie, la jalousie, le dégoût, la haine, la convoitise, la méchanceté, la mesquinerie. Ça change ! Là où j'ai été légèrement plus sceptique c'est que parfois ces sentiments et traits de caractère étaient tellement forts qu'ils en paraissaient exagérés, caricaturaux et totalement irréels. Il s'agissait peut-être d'une volonté de l'auteur, pour démontrer le ridicule du personnage de Carlotta Berlumi. Mais je ne pouvais m'empêcher parfois de décrocher et de me dire "non, là, c'est trop !" 😅 Le style d'Éric-Emmanuel Schmitt l'emporte malgré tout et la plume malicieuse m'a fait refermer le livre avec un petit sourire en coin.

Se lit en quelques heures.. Pas très profond. Une légère dose d humour.. Bof.. Bof.. Déçue

Comme toujours Eric-Emmanuel Schmitt nous emmène découvrir un nouvel univers. Pas de fan, pas d’adoration cette fois, nous sommes du coté de la rivale et de son histoire. Ce roman nous offre un autre point de vue sur la gloire, notamment à travers cet art si particulier que celui de l’opéra.