Le premier livre que j'ai lu d'Éric-Emmanuel Schmitt était "Oscar et la dame en rose" comme beaucoup d'entre nous je pense. J'ai toujours apprécié la poésie naturelle qu'il se dégageait de chacun de ses romans. Il a, sans conteste, une plume singulière, reconnaissable entre mille.
« La rivale » ne déroge pas à la règle, la patte Schmitt est bel et bien présente. J'ai trouvé le sujet passionnant et l'angle adopté par l'auteur particulièrement original.
Décrire et raconter La Callas à travers les yeux de sa Rivale. Certes fictive mais tellement réaliste ! J'ai aimé voir l'auteur dépeindre des traits de caractère et des sentiments impopulaires : l'envie, la jalousie, le dégoût, la haine, la convoitise, la méchanceté, la mesquinerie. Ça change !
Là où j'ai été légèrement plus sceptique c'est que parfois ces sentiments et traits de caractère étaient tellement forts qu'ils en paraissaient exagérés, caricaturaux et totalement irréels. Il s'agissait peut-être d'une volonté de l'auteur, pour démontrer le ridicule du personnage de Carlotta Berlumi. Mais je ne pouvais m'empêcher parfois de décrocher et de me dire "non, là, c'est trop !" 😅
Le style d'Éric-Emmanuel Schmitt l'emporte malgré tout et la plume malicieuse m'a fait refermer le livre avec un petit sourire en coin.
Original ⭐⭐⭐✨
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