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Résumé
Les Amants du Lutetia Un matin, un garçon d'étage de l'hôtel Lutetia découvre un couple d'octogénaires, main dans la main, endormis pour l'éternité. Ce geste ultime et romantique, cette liberté qu'ils n'ont pas hésité à s'offrir a certes du panache, mais Ezra et Maud ont-ils pensé à leur fille Éléonore qu'ils laissent en proie à l'incompréhension et au chagrin ? Est-ce le dernier coup d'éclat d'un couple de publicitaires, incarnations des dernières décennies euphoriques du XXe siècle, ou un témoignage d'amour maladroit, mais d'amour malgré tout ? C'est drôle, c'est perturbant, c'est bouleversant, c'est excellent !
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5 avis sur ce livre
- pounette- 16/04/2024Un Tristan et Iseult marquant !⁷🕍 "On les a trouvés se tenant par la main, les yeux fermés vers d'autres matins" chantait Piaf dans les amants d'un jour. Ezra et Maud Kerr, 88 et 86 ans, étaient, eux, amants de toujours. 🕍 Ce couple de publicitaires en vogue s'est donné la mort, main dans la main, un sac en plastique sur le visage, dans une chambre du Lutetia, un palace parisien. Un manifeste pour le droit à une "mort douce" et digne. Ils ne voulaient pas vivre l'un sans l'autre après 70 ans passés ensemble, tomber malades et être dépendants car vient un âge où c'est inéluctable ... ils ne voulaient pas que leur fille unique Eléonore garde une image de deux gisants sur un lit d'hôpital mais de deux amants qui dormaient main dans la main, comme si rentrés d'une soirée ils s'étaient couchés tout habillés, lui en smoking noir et elle en robe plissée Issey Miyake. Ils souhaitaient qu'il reste d'eux leur amour infini de la vie et que du fin fond de leur sommeil eternel, leur fille les entende rire encore ... Un geste à la fois lâche et courageux mais pour Eléonore quel choc ! Quelle violence ! "Je n'étais plus une fille, j'étais une orpheline". Une belle histoire d'amour peut-être mais un abandon terrible pour elle ... Désemparée et révoltée, elle a un besoin viscéral de comprendre l'inacceptable ... Pourquoi cette mort théâtrale ? Ces funérailles extravagantes ? Jusqu'à un leg compliqué de leur maison des Bulles ? Derrière toutes ces excentricités, elle va découvrir la face cachée de ses parents ... Son fils Simon va la pousser dans ses retranchements pour la conduire vers le pardon mais y arrivera-t-elle ? 🕍 Emilie Frèche signe ici son meilleur roman selon la presse, ce roman est certes marquant ! La mort vue comme une ode à la vie ... Elle reprend l'histoire d'un fait divers très médiatisé en 2013 et invente une autre vie à ses héros de papier. Cependant l'énumération des pactes suicidaires de personnes âgées qu'elle dépeint n'est pas fictive et c'est hallucinant ! 😲 Ce Tristan et Iseult qui a choisi la nuit est une vraie réflexion sur la fin de vie et tellement d'actualité ... 📚31
- mgx_lb- 27/12/2023Pas le coup de foudreCe roman est à la fois l’histoire d’un deuil et d’un grand amour. Les personnages, qui se veulent haut en couleur et doté d’un parcours de vie hors du commun parviennent à nous intriguer mais pas à susciter d’attachement. Leur fille, narratrice du récit, le formule bien : ils étaient avant tout égoïstes et ont d’abord vécu pour eux-mêmes, s’attachant l’amitié d’un grand nombre de pique-assiettes profitant des nombreuses invitations dans leur fabuleuse maison d’architecte du sud de la France, mais ne parvenant (et ne souhaitant) créer de véritable connexion avec personne. Ce roman est construit comme une rétrospective de cette existence flamboyante, sur fond du trauma que ces parents auront laissé chez leur fille qui aura toute sa vie cherché vainement leur attention. Le thème est intéressant et quelques passages bien écrits, mais on sait en refermant le livre qu’il ne laissera pas d’empreinte durable dans notre mémoire.10
- Fred13- 28/07/2023Bof !!!Dans les années 1980, après le suicide planifié d'Ezra et Maud Kerr, ses parents, dans une chambre de l'hôtel Lutetia, Eléonore se retrouve orpheline. Elle doit alors assister aux funérailles extravagantes organisées d'après les volontés de ce couple de grands publicitaires, emblématiques de la gauche caviar, et gérer le legs compliqué de leur maison dite des Bulles. L’occasion pour elle de faire face à son enfance et à ses parents si peu présents dans sa vie. Celle aussi de découvrir que son fils en sait plus sur ses grands parents qu’elle sur eux. Pas entièrement convaincue par cette histoire même si elle a une résonance dans le vécu des survivants de l’Holocauste. Même si la colère de cette femme vis à vis de ses parents paraît légitime. Pas un grand moment de lecture pour moi !10
- Annagramme_- 01/10/2024Je suis passée à côté…J’ai abandonné ce roman. Très répétitif, trop de longues descriptions, il ne se passe rien… Je n’ai pas été touchée par cette histoire alors que le sujet de base aurait pu être intéressant.01
- Alexandra_Z- 16/09/2023La mort est-elle l’affaire des vivants ? ⚰️C’est la rentrée. De retour de vacances, Eléonore se sent prête à affronter une nouvelle année. Mais l’appelle d’un commissaire contrecarre ses plans : ses deux parents, Maud et Ezra, ont été retrouvés sans vie, un sac de congélation sur la tête, à l’hôtel Lutetia. Ils auraient choisi et mis en scène leur propre mort, oubliant peut-être à ce moment de planifier une chose pourtant primordiale : l’impact de leur décision sur leur fille. Commence alors le long travail de deuil d’Eléonore. Une narratrice à laquelle on s’identifie facilement. Certains passages résonnaient difficilement avec ma vie, avec mes pertes, et je comprenais sa colère et ses questionnements. La narration est parsemée de flash-backs sur Maud et Ezra, sur leur histoire, leur couple et leur évolution, sur leurs mœurs et leur manière d’appréhender la parentalité. J’avoue avoir été agacée parfois, par cet homme infidèle et cette femme qui l’acceptait. En interview, Emilie Frèche posait une question qui m’a particulièrement interpellée : « est-ce que la mort nous appartient, ou est-elle l’affaire des vivants ? ». Ce roman interroge bien sûr le droit de mourir dans la dignité, mais aussi les mécanismes du deuil (notamment la dissociation), ainsi que l’héritage multigénérationnel.00
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