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Résumé
La maison de mon père « Chaque matin, je remettais au lendemain le projet d'aller à la maison de mon père. Pour la seule fois de ma vie, c'est lui qui m'a attendu en vain. » Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d'automne, pour un séjour d'une semaine. Il a l'intention de revoir ses anciens amis, sa famille, son premier amour. De parcourir de bas en haut son arbre généalogique, ou du moins ce qu'il en reste, du petit cousin hooligan aux grands-parents qui dorment paisiblement, l'espère-t-il, sous les pierres moussues du cimetière. Avec Petya, son compagnon d'enfance, il forme le projet d'aller visiter la maison que son père a chérie pendant des années, qu'il a longtemps espéré recevoir en héritage, mais qui a sombré avec tout le reste. Cette maison du lac Balaton, ancien pressoir de vignoble, à flanc de colline, où l'on entrait en passant par le grenier. Il faut donc s'empresser de griffonner sur un napperon le plan pour s'y rendre, mais ce geste n'est-il pas aussi dérisoire que de vouloir retracer les contours d'un rêve dont on émerge à peine avant qu'il nous échappe à jamais ? Une quête improvisée, aux accents légers de road trip, qui se heurte à la réalité parfois amère qui colle telle une seconde peau à l'exilé : l'impossibilité du retour. Le bruit du monde a pour vocation de révéler une littérature capable d'enrichir nos imaginaires et d'élargir nos horizons. Afin de bâtir un catalogue qui sera le réceptacle des bruits du monde, la maison d'édition a choisi de s'établir à Marseille, poste d'observation idéal : quelle meilleure caisse de résonance que cette ville portuaire bouillonnante, par laquelle on arrive, d'où l'on part, une ville-monde à elle seule ? Marseille, phare de la Méditerranée, populaire et bruyante, solaire et ouverte sur le monde...