Pot-bouille

J'ai beaucoup aimé lire xe dixième tome des Rougon-Macquart. Zola nous décrit bien les vices de la bourgeoisie du 19e, ce qui nous fait les détester toujours un peu plus.

Dixième volume des Rougon-Macquart, Pot-Bouille voit l’arrivée d’Octave Mouret de Plassans pour conquérir Paris en s’installant rue de Choiseul dans un immeuble occupée par une petite bourgeoisie. Séducteur et désireux d’être bien considéré, il va être le témoin de la vie de ces petits bourgeois qui ne s’intéressent qu’à la réputation, à la dot de filles à marier et au respect d’une morale qu’eux-mêmes sont incapables de mener. Les Vabre, Josserand, Campardon ou Duveyrier sont le reflet d’une société qui court à sa perte, des femmes mariées sans amour, des hommes infidèles et une moraline désuète de fin de siècle. Pot-Bouille est un roman plaisant, foisonnant d’intrigues amoureuses à tous les étages qui permet au travers d’Octave Mouret de faire la critique des mœurs sous l’Empire tout en introduisant finement « Au bonheur des dames ».

J’ai beaucoup aimé ce 10e tome des Rougon-Macquart, dans lequel Zola dépeint les vices bourgeois du 19e siècle. C’est toujours très bien écrit, et les touches d’humour rendent la lecture plus facile et agréable. Je ne peux que recommander.

Bon livre mais avec beaucoup de description et reste quand même assez dur à lire