Rien ne va plus

Il faut bien dépasser les 200 première pages pour entrer dans la partie "un peu" intéressante du roman. Cela ne restera pas pour moi le meilleur des romans de Douglas Kennedy, loin de là.

Ce roman est bien rythmé, on tourne les pages pour savoir la suite. La première partie est une longue mise en place qui laisse présager que le personnage ne va pas tarder à tomber en disgrâce. Tout est un peu trop attendu et le coup de théâtre final est juste invraisemblable. Les dialogues ne sonnent pas toujours juste, tout ça fait très inventé. Le style est un peu facile. Ce n'est pas un grand écrivain du niveau de Philip Roth par exemple mais on passe tout de même un bon moment de lecture.

Pendant la première partie (227 pages) le rythme est lent, a part le succès grandissant du narrateur, rien ne se passe… la succession de calamités tombent ensuite sur le héros avant le coup de théâtre final… C’est le premier Douglas Kennedy que je lis : un peu déçue par cette histoire trop longue, à la chute prévisible et au style un peu trop facile. Mais je vais en tester d’autres !

Certainement pas mon préféré de Kennedy, mais il y a quelque chose de magique chez cet auteur qui fait que quelque soit son roman, en quelques pages, je me retrouve complètement emportée par ses mots, comme subjuguée ! Bien souvent l'intrigue participe à mon incapacité à lâcher le livre, mais pas cette fois malheureusement...