Mirage

𝐓𝐨𝐩𝐢𝐬𝐬𝐢𝐦𝐞 ... comme je suis une grande fan de Kennedy, donc pas de surprises ... j’ai A-D-O-R-É ! J’ai goulûment avalé ce livre. L’histoire... Un couple se rend un mois au Maroc. Les secrets de l’un deviennent connus de l’autre, et ainsi commence un long chemin (au propre comme au figuré), pour celui qui encaisse cette vérité. Comme toujours c’est un très bon livre, très prenant. Pas de longueurs, beaucoup de tensions et de bons personnages. Kennedy utilise ses thèmes phares, comme l’argent, le mensonge, la trahison et des secrets, oh! beaucoup de secrets 😜 Robyn est un bon personnage, le roman est écrit à la première personne. Il aura été mon 13ème livre 🤩 𝘠𝘦𝘢𝘢𝘢𝘢𝘢𝘩!

Grande fan de Douglas Kennedy, j'ai été déçue par celui-ci. Je trouve qu'il manque de profondeur, comme s'il avait été écrit sans grande inspiration

Les tribulations d une expert comptable au Maroc. Il sait bien décrire les bouleversements internes et l évolution de la personnalité de cette femme très amoureuse et bien sage. Une femme part avec son mari ( 20 ans de plus peintre panier percé), ils essayent d avoir un BB. Ils sont très heureux à Assaouira, là, elle découvre qu il s est fait ligaturé. Il se sauve elle le poursuit pour le sauver de lui même. Elle va connaître le meilleur et le pire du Maroc. Découvrira la vraie personnalité très lache de son mari. Il a eu une fille dans le passé, a abandonné la mère, son meilleur ami qui s est fait détruire les mains après l avoir aidé. Devenu mafieux cet ancien peintre, obèse homosexuel va aider d une certaine façon l héroïne. Dans le désert elle se fera violee, puis soignée. Son mari s enfuit ds le désert on le suppose mort. Sa femme finit par retrouver aux Us, deviendra riche grâce aux peintures de son mari.

J’aime beaucoup les romans de Douglas Kennedy, même si pendant longtemps ses intrigues ont respecté un schéma récurent : un homme (ou une femme) est parfaitement heureux dans sa vie et connait la plénitude et la réussite lorsque d’un évènement vient tout foutre en l’air. Après avoir touché le fond, une longue reconstruction s’opère et ses héros finissent par retrouver un semblant d’équilibre, plus mesuré, plus nuancé qu’avant. Depuis quelques romans, Kennedy se détache de cette trame en forme de figure imposé et cela rends sont travail encore plus riche et intéressant. « Mirage », c’est l’histoire de Robyn, comptable, bien les pieds sur terre, qui a épousé sur le tard Paul, un artiste un peu maudit, un peu bohème, très différent d’elle. Mais ils s’aiment et envisagent de faire un bébé. Lorsque Paul organise un petit séjour surprise au Maroc, Robyn se dit que ces vacances en duo vont lui permettre de tomber enceinte. Tout se passe bien, même si une fois sur place elle trouve son mari étrangement nerveux. Et puis un matin, au détour d’un mail reçu, un secret de Paul est éventé et c’est le drame : Robyn, très en colère, quitte la chambre d’hôtel en lui laissant une lettre assassine. Quand elle revient, Paul a disparu, il y a du sang sur le mur et la police locale commence à la suspecter. Commence alors pour la comptable américaine un périple quasi clandestin à la recherche de son mari, à travers tout le Maroc. C’est un très bon cru que ce « Mirage », dépaysant, plein de rebondissement et de suspens. Le personnage de Robyn, auquel on s’attache immédiatement, va connaitre une traversée du désert dans tous les sens du terme, à la poursuite d’un homme dont on a senti dés les premières pages qu’on avait à faire à une sorte de « planche pourrie ». Paul est le genre de type dont on dit à nos copine « Fais gaffe, ce type ne va t’attirer que des ennuis derrière son air charmant ». Un peu plan-plan jusqu’à la révélation de ce fameux secret (que je n’ai pas vu venir d’ailleurs, bizarrement), le roman devient presque alors un roman d’aventure à travers tout le Maroc et Robyn y fera des rencontres pour le pire mais aussi le meilleur. Elle, la féministe, ne devra ironiquement son salut qu’à une burka enfilée prestement. Elle découvrira que son mari est encore plus fragile et instable qu’elle ne l’imaginait, et pourtant, l’affection et une vague culpabilité la pousse à le rechercher encore et encore du Nord au Sud du Maroc. Avec une fin douce amère (mais plus douce qu’amère), Kennedy aura décrit le voyage intérieur d’une femme de 40 ans qui ne s’était jamais vraiment trouvé et qui se découvre elle-même, dans ce pays écrasé de chaleur et aux mœurs si différents de son Amérique natale. Kennedy a beaucoup mis en scène des héros masculins au début de sa carrière, mais je trouve qu’il n’est jamais meilleur que lorsque il choisi de se mettre dans la peau d’une femme, voir « Une relation dangereuse » ou « La poursuite du bonheur ». « Mirage » est un de ses meilleurs romans.

Ce livre m’a laissé une impression de ne parler que d’argent, de mettre des prix à tout tout le long du roman. Ça m’a gâché la lecture et j’ai donc passé près de 3 mois dessus.