La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Ne pourrait-on, ne devrait-on lire qu'un seul texte de Sade, c'est incontestablement La Philosophie dans le boudoir qu'il faudrait choisir. « En premier lieu », a écrit André Pieyre de Mandiargues, « parce qu'il me semble que celui-là est aussi superbement que joliment rédigé ». Il règne en effet d'un bout à l'autre de ce livre un bonheur d'expression, une allégresse, un humour capable de plonger le lecteur dans une jouissance pareille à celle qui, manifestement, a transporté l'auteur pendant qu'il l'écrivait. Mais aussi, cette Philosophie dans le boudoir présente la particularité de concentrer en un seul volume ce que Sade a produit de plus brillant, en même temps que de plus profond. Jamais son étonnante façon de penser ne s'est exprimée plus nettement, plus hautement. Lecture brûlante ? « Je ne m'adresse qu'à des gens capables de m'entendre », écrit-il, « et ceux-là me liront sans danger ». Cette édition s'ouvre sur la préface de Jean-Jacques Pauvert à l'édition de 1997, suivie de celle qu'écrivit Apollinaire en 1909 pour L'OEuvre du marquis de Sade qu'il dirigea pour la Bibliothèque des curieux. Des pages dans lesquelles ces autres monstres sacrés de la littérature disent leur fascination pour l'écrivain et le citoyen Sade et s'interrogent sur sa portée politique et morale.