La cité de la joie

A travers ce livre on découvre une réalité inconcevable, les bidonvilles, la pauvreté extrême, la maladie, la saleté ... le monde va à 100 à l’heure et pourtant rien ne semble avancer dans ces quartiers. Triste réalité. Et encore une fois c’est dans le plus innommable cafarnaüm qu’on trouve les plus belles preuves d’humanité

Inde, années 80, quelle est la vie des Indiens dans la grande ville de Calcutta ? Voilà le témoignage que nous livre Dominique Lapierre. En effet, ce livre relate le quotidien des habitants de Calcutta. Les 150 premières pages plantent le décor misérable du slum où se jouera l'histoire... Et peut-on seulement parler d'histoire ? L'identification du narrateur est étrange. Qui raconte quoi ? L'auteur nous offre le récit des témoignages qu'il a glanés. Ainsi on a l'histoire de Hasari, paysan qui est contraint d'aller vivre à Calcutta avec les siens et de devenir homme cheval. On découvre aussi le chemin de foi du frère Paul Lambert au sein du slum Cité de la joie. Puis, c'est la découverte de l'Inde du jeune médecin Max qui nous est donné. L'ensemble est décousu et sans vrai fil directeur rendant difficile l'attachement aux personnages. De plus, quand on pense avoir touché le fond de la misère humaine, on gagne un témoignage encore pire. C'est à se demander où est la Joie dans tout cela ? Celle de lire n'y était clairement pas.

J'avais envie de lire ce livre depuis un moment après avoir vu un extrait du film qui m'avait marquée plus jeune. Mais en réalité, après le quart du livre, tout se ressemble. Il s'agit d'une suite d'épisodes sans forcément de lien, mais surtout sans conséquence : il arrive plein d'événements terribles, mais au final on n'en connait jamais les suites (un ouragan ? Il y a "des morts", et c'est tout). Les images se répètent et perdent leur saveur, le dernier personnage arrive trop tard et n'a pas de vraie personnalité (je le confondais tout le temps avec Lambert)... au final, c'est aseptisé, ce qui est un comble, et on ne rentre plus dedans.

Le pire et le meilleur de l'Inde des années 80 à travers l'histoire d'un prêtre français et d'une famille indienne obligée de quitter son village pour Calcutta. Un récit qui ne vous laissera pas indifférent.

Quel livre. Et dire que je ne l avais lu. Un livre rempli de courage de solidarité d'humanité dans un décor incroyablement terrifiant pour nous français. Quelle chance de vivre en France. Même si ce livre date de nombreuses années la situation d'est peut-être améliorée à Calcutta mais quelle vie ont tous ces Indiens. J'avais déjà notion qu'on était des privilégiés mais comment peut-on ressortir indemne d'un livre comme celui-ci .bien sûr je le recommande à 300%.🙏🏼