L'émouvante et singulière histoire du dernier des lecteurs

Dans ce petit livre distrayant, Daniel Fohr dépeint modestement et avec quelques pincées d’humour l’histoire du dernier homme qui lit qui je dois dire est assez intéressante et qui est sujet à réflexion. Je n’ai pas trouvé ce récit tellement émouvant mais j’ai tout de suite ressentie la passion de l’auteur pour la littérature.

Quand un écrivain, Daniel Fohr, vantant le plaisir de la lecture, imagine avec humour un monde où il n’y aura plus qu’un lecteur de sexe masculin : lui. Ce petit livre, aussi intelligent que drôle, tombe à pic au moment où les librairies sont consacrées commerces essentiels. Son auteur Daniel Fohr, se projette en 2046 où il ne reste plus qu’un lecteur de sexe masculin : lui. Seul, au milieu d’un océan de lectrices. Il lui arrive de se déguiser en femme pour passer inaperçu. Cette singularité est loin d’être facile à vivre, surtout lorsqu’elle est médiatisée et lui vaut, au bureau, la curiosité sarcastique de ses collègues et les questions suspicieuses du directeur des ressources humaines. Il finira par raconter sa vie de dernier lecteur dans un livre. Seules les femmes liront. Elles l’adoreront. Jusqu’à ce qu’un éditorialiste déclenche une querelle comme on les multiplie en France. “Avec les hommes, je parle de sport, de téléphonie mobile, de faits divers étonnants, d’événements internationaux, de films ou de série, et des femmes. Avec les femmes, je parle de tout, parce que les livres parlent de tout.” Ces lignes donnent le ton “mélan-comique” de l’ouvrage. Qui rappelle, sans distinction de sexe, à quel point lire est un plaisir.

C’est un petit livre bien sympathique qui se lit plutôt rapidement. L’auteur raconte avec une certaine réalité l’histoire du dernier lecteur, ce qui nous amène à réfléchir à la place de la lecture dans nos vies. Les chapitres sont courts, ce qui m’a permis de les enchaîner rapidement, j’ai également pas mal rit durant cette lecture. En bref c’est un bon livre, Daniel Fohr nous régale encore une fois de sa belle écriture !

J’ai lu ce livre vraiment rapidement, en deux jours c’était terminé. Les chapitres sont courts et s’enchaînent facilement et agréablement. L’histoire est amusante, aucune sensation de répétition comme avec « Retour à Buenos Aires » même si Daniel Fohr n’est tout de même pas loin de faire du surplace…mais rien a reprocher ! Livre très sympathique, que je recommande pour ceux qui veulent se divertir pendant quelques heures et qui veulent un éloge de la littérature dans la belle écriture de D. Fohr