La fabrique des souvenirs

Ce roman est une invitation au voyage entre la mémoire collective et les mythologies individuelles, un point de collision entre la grande et la petite histoire. On y parle magnifiquement d'amour, d'adelphité, et d'interconnexion en questionnant la perception du réel et la mémoire transgénérationnelle. Un deuxième roman su-blime !

Deuxième roman de cette autrice que j’ai le plaisir de lire, magnifique histoire d’amour et je pense qu’on pourrait aussi parler d’amourS. Un voyage émotionnel dense accompagné d’une musique composée de notes et de magnifiques textes. Un grand plaisir de lecture.

La magie n'a pas opére...je n'y est pas cru...

Dans ce roman l’auteure nous emmène sur les traces d’une violoniste disparue et presque inconnue. Grâce à une machine numérique, on peut acquérir des souvenirs d’autrui. Et c’est au cours d’une vente aux enchères sur des souvenirs de Phèdre, jouée en 1942, que Gabriel va découvrir celle qui va lui faire enquêter au-delà du temps et parcourir des milliers de kilomètres pour acquérir des centaines de souvenirs d’elle et la retrouver. Sa quête l’entraîne dans la dépression mais il est épaulé par ses amis et son frère. Parallèlement, on suit l’histoire de Rose aux Etats-Unis et son ascension artistique. On se doute bien qu’il y a un lien entre ces deux histoires mais laquelle ? Roman qui nous parle d’amitié mais aussi de l’altérité des souvenirs. Comment faire pour conserver intacte la mémoire des anciens sans déformer leurs souvenirs ? C’est le but de cette machine. J’ai bien aimé mais il manque un peu de profondeur dans cette quête, notamment au sujet des souvenirs. Et la fin est un peu trop « fleur bleue ». Mais c’est un roman qui reste à lire quand même.