Underground railroad

une fois commencé, impossible de lâcher...

Je ne peux me permettre de critiquer un prix Pulitzer mais je n’ai pas été emballée. Je l ai trouvé décousu et je n ai pas adhéré même si je l ai trouvé intéressant. J ai lu mieux sur le même sujet.

Plongé en 1820, dans une plantation. L’esclavage est « normal » la dure réalité d’une femme Cora, son envie d’évasion, son combat ! Un récit poignant que je recommande vivement.

Au travers de l'histoire personnelle de ces esclaves qui sont prêts à tout pour être libres, ce livre vous révèle avec brio une partie de l'Histoire réelle, dramatique et surprenante des États-Unis.

C’est l’un des meilleurs livres que j’ai lus récemment. Il est révoltant, bouleversant, et absolument nécessaire. Colson Whitehead nous raconte l’histoire de Cora, une jeune femme esclave dans une plantation de Georgie qui s’enfuit grâce au train clandestin. On (re)découvre avec elle l’horreur du système esclavagiste du milieu du XIXème siècle. C’est un roman qui nous prend aux tripes, et il faut avoir les tripes solides pour affronter les réalités abominables que Colson Whitehead dépeint. Lynchages, coups de fouets, dominations, humiliations, chasses... Je suis toujours abasourdie par la violence et le racisme sur lesquels le système américain s’est construit. Tant d’être humains ont été broyés au passage. Avec Cora, nous traversons la Caroline du Sud, la Caroline du Nord, le Tennessee, l’Indiana, avec l’espoir qu’une nouvelle Amérique attende au bout du tunnel. Nous rencontrons des personnes qui tentent, à leur échelle, d’aller contre le système, au péril de leur vie. À l’image du train clandestin construit sous terre. Ce train clandestin, pourtant obscure et sale, symbolise une certaine lumière. L’humain est capable des pires atrocités, mais il peut aussi faire preuve d’une grande ingéniosité pour sauver son prochain. Lisez ce livre. Il ne peut que nous aider à mieux comprendre les États-Unis, mais surtout, il interroge la nature humaine. Comme pour la Shoah, nous avons un devoir de mémoire envers les victimes de l’esclavagisme.