Sido. Les vrilles de la vigne : bac 2023, oeuvre prescrite

Je redécouvre l'écriture poétique de Colette. D'un vocabulaire simple, elle sait pourtant convoquer des images naturelles et pleines de nostalgie. Les écrits plus introspectifs chantent l'amour charnel, ses inquiétudes ou sa rupture. Les Vrilles concentre de petits textes allégoriques dont on appréciera toujours la petite leçon implicite qui interroge notre perception du monde. Famille, nature animale et florale, condition féminine ou Amour insatisfait, tout y est 😊

J'ai pas aimé ce livre, je l'ai lu (à moitié) dans un contexte scolaire, je n'étais donc déjà pas très emballée... Je n'ai pas réussi à le finir, c'était un enfer. Trop de longueur, des phrases incompréhensibles, à moins de les relire et analyser plusieurs fois, on se perd vite, j'ai été traumatisée des 4 pages de description d'un jardin.

"Sido" et "Les Vrilles de la vigne" sont deux œuvres distinctes de Colette qui captivent par leur richesse autobiographique et poétique. Dans "Sido", Colette rend hommage à sa mère, Sidonie, en évoquant son enfance heureuse et la vie dans son village natal. "Les Vrilles de la vigne" est un recueil de textes courts explorant des thèmes chers à l'autrice comme l'amour, la nature, et les souvenirs. L'écriture de Colette est empreinte de sensibilité et d'une profonde connexion avec le monde naturel, offrant une célébration vibrante de la vie et des émotions humaines.

Pour lecture obligatoire de lycée, j’ai adoré la plume de cette autrice iconique qui nous replonge en enfance avec une facilité incroyable.

Sido : Trois chapitres dépeignent l'enfance de Colette. D'abord sa mère, Sido, jardinière maîtresse des vents. Dialoguant avec l'Est autant qu'avec l'Ouest, avec le Nord comme avec le Sud, allégories tantôt porteuse de neiges estivales, de grenouilles désertiques ou encore simplement d'un rude hiver ou d'une pluie battante. Puis son père, amoureux silencieux et capitaine infirme au rêve d'écrivain et à la chanson triste. Esprit nette de son fauteuil et fantôme discret de tout autre lieu. Enfin, ses deux frères, doux sauvages vivant du soleil et de solitude. "Sobre et vertueux, – de vrais sauvages..." p.105 À travers ces personnages uniques, Colette se découpe, comme à la croisé de ceux qui ont partagé son enfance. Amoureuse de la nature dans sa solitude, "À tous heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus [...] J'allais seule" sylphe à ses heures comle ses frères. Prolongement écrivaine de son père, elle tient néanmoins de sa mère "la solitaire ivresse du chercheur de trésor" le "désir de savoir" et une curiosité qui l'amena a rencontré l'esprit de son père. J'ai aimé se livre pour sa franche simplicité et la justesse avec la quelle Colette a fait vivre sous sa plume des êtres chers pour elle, et des inconnus pour moi. Les Vrilles de la Vigne : Mélangé à des textes poétiques qui révèlent beaucoup de l'autrice sont des textes assez étranges de chien et chat qui parlent, aussi bizarre soient-ils on en apprend beaucoup de leur maîtresse, présupposément Colette.