Road's end

Une histoire dépaysante. J’avoue avoir eu un peu de mal à m’y plonger. Je ne suis pas spécialement fan de la troisième personne, mais utilisé comme dans Road’s End, ça a été. Les personnages sont vraiment intéressants. Je ne me suis pas spécialement retrouvé dedans, mais ça ne m’a pas empêché de passer un très bon moment. Le côté second degré et bourru de Ford m’a énormément plu. Être dérangé par une petite bonne femme quand on est un ours mal léché, ça a de quoi dérouter. Mais honnêtement ça fait fondre les lectrices. Vittoria est quant à elle très touchante, elle a une sensibilité particulière et une bienveillance qui la rend attachante dès le commencement. Sa force et sa détermination sont exemplaires. Elle est réellement unique. L’atmosphère de petite ville et de pub américain rend l’ambiance globale super cool. Ça donne envie de déménager à la campagne. Malgré le thème un peu habituel, ce roman sort complètement des sentiers battus. La plume de l’auteure est sublime et je suppose que c’est ce qui m’a fait le plus accroché. Elle nous fait nous poser des questions sur tout et c’est ce qu’il faut. Le slow burn est rudement mené et la preuve, c’est que le vouvoiement est présent durant une bonne partie du roman. Le plot twist n’est pas surprenant, mais il est bien amené et permet de donner du rythme à la fin de l’histoire. Finalement, c’est une jolie histoire, plaisante et qui se lit très bien. Elle casse les codes de ce qu’on a l’habitude de lire et ça fait du bien un peu de changement.