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Résumé
A l'occasion du bicentenaire de la naissance de C. Baudelaire, cette édition met en correspondance les poèmes avec les illustrations de cinquante artistes tels que Delacroix, Degas, Hugo, Goya, Klimt, Schiele, Tomi Ungerer, Betty Bone, Isabelle Simler, Benjamin Chaud, Blutch, Winshluss, Charlotte Gastaut ou encore Lou Doillon.
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52 avis sur ce livre
- Klimeo- 08/03/2020Voila j'ai ce livre depuis 36 ans. J'avais 14 ans quand on me l'a offert.Mon livre préféré. Celui que j'emmene sur l'ile deserte170
- Malhorne- 17/11/2019Incontournable.A lire également le spleen de Paris "le fou et la Vénus ".100
- Apo12- 07/05/2020Un incontournableLe plus bel ouvrage qui soit, un inconditionnel, une œuvre immortelle qui démontre le génie de ce poète maudit.80
- QTXXI- 19/03/2022Charlie et le fleuriste de ParisSouvent pour s’amuser…. Comme les premières notes d’une musique très populaire lors d’un concert, on se met automatiquement à réciter la suite. La frénésie nous emporte, on connait les paroles et on va chanter en même temps que notre star préférée avec les larmes aux yeux en se disant j’y suis, il est vraiment là devant moi !! Charles épouse moi !!! Cela vous rappelle des bons souvenirs ? Eh bien à moi non plus, j’ai traversé une année de français en voulant détester au plus profond de moi-même ce livre. A cause de ce poème bien trop entendu pendant les cours, analysé avec la précision d’un prof de français ayant tout pompé sur le programme officiel du ministère de l’éducation car ses jeunes ouailles devaient avoir la meilleure note à l’oral de français. Le professeur sait ce dont regorge ce recueil, mais la grande majorité de ses élèves ne voudra jamais le découvrir. Je faisais partie de cette majorité. Apprendre par cœur une analyse littéraire à toujours été une aberration pour moi. Ne pas avoir de place pour donner son avis car nous n’étions que des petits adolescents, occupés avec msn et pour savoir si Coralie, la très jolie fille du deuxième rang, cesserait de s'intéresser au beau gosse de la classe avec deux de moyenne mais de si beaux yeux. Si Coralie allait enfin se connecter ce soir sur le World Wide Web pour nous lancer un Wizz. « Ses ailes de géant qui l’empêchent de marcher », un sourire timide et vingt minutes horribles viennent de se finir. C’est enfin la fin de l’oral. Le professeur nous lance un regard signifiant « heureusement que tu as les maths pour te rattraper l’année prochaine gamin. » Mais non Jean-Michel !!! Je n’avais pas les maths pour me rattraper ! J’ai fait un bac scientifique mais je suis nul en maths !!! Voilà, ma relation avec « Les Fleurs du Mal » était terminée, on s’est quitté en se promettant de ne jamais se revoir. Mais comme dans certaines relations, on grandit, on gagne de la matière grise et on veut revoir notre ex pour lui montrer à quel point on a changé. Sauf que lorsque j’ai revu « Les Fleurs du Mal », c’est lui qui m’a donné une leçon. Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées ; Surgir du fond des eaux le Regret souriant ; Ah ben génial merci ! On ne m’en avait pas parlé de celle-ci en première ! J’ai dû étudier l’histoire d’un Titi qui n’avait pas vu de Grosminet mais qui avait de grandes ailes, alors que cette phrase faisait partie du même pavé droit dont le volume est plein de pages ? (J’ai vraiment fait scientifique, il faut que je le montre un peu…) Voici un exemple de vers qui vous arrive en pleine face, sans crier gare, sans vous envoyer un texto juste avant. Ces vers si puissants, si représentatifs de ce qu’il s’est passé au cours des dernières années, que vous décidez de plonger à corps perdu dans ce recueil. Avide de retrouver une nouvelle fois un sentiment similaire, remercier Baudelaire pour avoir su trouver les mots décrivant ce que votre for intérieur a eu tant de mal à définir autrement qu’avec des larmes. N'es-tu pas l’oasis où je rêve, et la gourde Où je hume à long trait le vin du souvenir On y est ! L’extase est totale, on découvre enfin la poésie, après tant d’années à essayer de retenir de belles choses, mais à ne réussir qu’à se souvenir des paroles du « Zizi ». Non Pierre, je ne connais pas tout, menteur ! Mais là est l’essence de « Les Fleurs du Mal », découvrir les émotions par soi-même, sans que x ou y (décidemment) ne me dise comment je dois l’analyser. Il faut le vivre, le humer, le ressentir. Lectrice, lecteur, si toi aussi tu as été traumatisé par ce cours de français de première, si tu as décidé de laisser la poussière s’accumuler sur ce recueil au milieu de « La Princesse de Clèves » et de « Le Père Goriot », prends un chiffon à poussière et plonge. Nul besoin de retenir ta respiration car les vers de Baudelaire te couperont le souffle. Si ton professeur t’a fait réciter « L’Héautontimorouménos » devant toute la classe hilare, n’ait crainte, ces souvenirs douloureux seront effacés rapidement. « Les Fleurs du Mal » ne faneront pas.42
- JakobF- 18/11/2019PoésiePas ouf. Pour lire de la poésie restons sur du Hugo.30
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