A(ni)mal

Je tourne la dernière page de A(ni)mal bouleversée. Transcendée. Terrassée. Brisée. Grandie. Révoltée. A(ni)mal, c’est l’histoire de Miran, un enfant que la guerre pousse à grandir et la mère force à partir. À tout laisser derrière soi. À s’enfuir, à la recherche d’un ciel plus clément. Un ciel européen. Celui de Paris et de sa dame de fer qui devient un « là-bas » tant espéré et idéalisé. La puissance d’A(ni)mal réside tant dans une intrigue émouvante et inspirante que dans la plume délicate et incisive de l’autrice. Ce roman est d’une beauté brute, d’une dureté poétique, époustouflantes. Les pages défilent à toute allure, les mots se succèdent et l’on attend que de connaître la suite. Qui Miran va-t-il rencontrer en chemin ? Quelles épreuves va-t-il traverser ? Va-t-il même pouvoir traverser ? Cécile Alix nous montre la douleur, l’exil, la guerre, la mort, la haine, l’amour, l’humanité et la résilience. Il montre la beauté de la vie et la cruauté du monde. Je ressors de cette lecture véritablement transformée, avec l’envie de changer le monde et de secouer les consciences. Le seul petit point faible à mon sens serait une intrigue un peu prévisible, et un héros auquel je ne me suis pas autant attachée que ce que j’espèrerais. Mais c’était un vrai beau roman, nécessaire à tous les points de vue, qui fait je pense l’unanimité au sein de ceux qui ont déjà eu la chance de le lire.

Bouleversant

Ce livre mérite d’être lu par tout le monde ! Et c’est une fan de romance qui te parle de young adult qui te dit ça hein ! Comment parler de ce livre ? Comment te donner envie de le lire ? Je vais pas te mentir, je ne suis pas la plus grande fan de young adult, on le sait. Et pourtant, le résumé de celui-ci m’a tout de suite emballé ! Le récit du parcours d’un jeune migrant de 15 ans. Son voyage. Ses difficultés. Un récit poignant et percutant. Une envie de changer les choses. Des larmes aux yeux. Oui. Impossible de ne pas être émue face à cette histoire ! « Si je ne suis pas mort, est-ce parce que j’si une existence à vivre ? » Finir un roman sans voix et dans tous ses états ? Ce n’est pas ce qu’on recherche tous finalement ? La plume de l’autrice… tu m’en diras des nouvelles parce que clairement, j’ai accroché dès les premières phrases ! Si beau… Si bouleversant… Merci @cecile.alix pour ces mots, pour ce récit, pour ce coup de poing que j’ai reçu en pleine face (oui.) ! Je crois que je n’ai jamais fait d’avis lecture avec autant d’adjectifs mais ce livre les mérite ! « La liberté a des ailes, l’homme des chaînes. » Un livre coup de coeur, coup de poing.

C’est lors des dernières pages que le puzzle prend forme alors même qu’on ignorait qu’il y avait un puzzle. L’écriture est poétique et d’une beauté époustouflante.

J’écris à chaud pour tenter de ne rien oublier. Pour ne pas oublier les larmes au coin de mes yeux. Les envies de tout détruire. La violence du besoin de secouer ce monde. J’écris à chaud pour ne pas oublier l’état dans lequel m’a plongée ce roman. J’écris parce que je suis sans voix, parce que la douleur, parce que la force, le courage, le combat, la violence, la guerre, la haine, la peur, et la beauté. Parce que ce roman, c’est le genre de roman qui révolte, qui insurge, qui bouscule. Un roman qui nous met dans tous nos états en pointant du doigt ce qui ne va pas dans ce monde. Et j’aimerais remercier Cécile Alix pour ce livre. Pour la violence de la réalité, servie dans l’écrin de splendeur qu’est sa plume. Pour les mots brûlants, transperçants, alarmants qu’elle donne à son personnage. Pour la prise de conscience de la détresse du monde, pour la solidarité, l’amour, et l’éveil des esprits qu’elle réalise par ce livre. Il m’est difficile de parler de ce livre autrement qu’en évoquant tout ce qui m’a traversée en le lisant. Ces émotions et ces sensations. Je n’ai pas envie de parler de faits, et pourtant ils sont ici d’une telle importance, mais parce que j’aurais peur de ne pas bien les relater ou d’être maladroite. Alors je préfère m’attarder sur ce que ce livre a provoqué chez moi. Sur cette envie de voir le monde changer. De voir les guerres s’arrêter. Sur le courage et la force que m’évoqueront désormais chaque migrant que je pourrais être amenée à rencontrer. Vous l’aurez compris, c’était sublime, un coup de cœur, et je vous le recommande avec tellement de force.