Le village perdu

Histoire trouble de fantômes du passé, savamment tricotée en documentaire fictif... Ce village perdu au sens littéral et hérétique du terme attire et obnubile la narratrice jusqu'à nous envoûter à notre tour Merci mes sœurs pour ce cadeau 📚😍 @wolfynette8394 @didiebengdj J'ai cherché les liens des réseaux sociaux en vain jusqu'au milieu du bouquin quand même 😂😂😂

L’histoire pourrait être originale, la suite est attendue et la fin pas crédible ! De plus, le style, (ou la traduction) rendent la lecture quelquefois difficile.

Sans surprise. Une écriture fluide, qui se lit facilement. Des chapitres courts. Un livre rapide à lire. Des personnages attachants et énigmatiques mais dont on se doute du dénouement. Je m'attendais à un polar mais je suis déçue. Un village pas si fantôme que ça et sans surprise.

Le communiqué de presse est alléchant : une jeune femme ayant étudié le cinéma souhaite mêler sa passion à l’histoire de sa famille en enquêtant sur le mystérieux village reculé de Sillvertjärn où vivait sa grand-mère, afin d’en faire une série documentaire. Celle qui fera peut-être décoller sa carrière. L’intrigue fonctionne bien : le lecteur suit Alice et son équipe pour une aventure inquiétante visant à découvrir les sombres mystères du village, 60 ans après une enquête de police qui n’a jamais abouti : pourquoi le village a-t-il vu disparaître ses 900 habitants du jour au lendemain sans laisser de trace ? Pourquoi n’y a-t-on retrouvé qu’un bébé dans l’infirmerie de l’école et une femme lapidée sur la place du village ? Camilla Sten, l’auteure, plonge le lecteur dans le mystère en rythmant ses écrits d’une double trame. Il y a Alice, Robert, Tone, Max et Emmy qui enquêtent dans ce village fantôme coupé du monde et puis il y a les récits de la vie passée des habitants de ce village, offerts au lecteur à la manière de souvenirs et de lettres. Le récit est très encadré et tourne autour de cette figure de style qu’est l’analepse. Le lecteur vagabonde entre présent et passé, parfois pris par le rythme exaltant et oppressant choisi par l’auteur et puis parfois pas. Le texte est presque scolaire, on avance pas à pas, l’enquête en huis-clos est laborieuse, des événements troublants, brutaux et parfois peu crédibles surprennent. Vite on se doute de ce qui est survenu à Sillvertjärn... Tout est réuni pour que cela fonctionne mais quelque chose cloche dans le récit. Y est infusé le style de Stephen King, l’héritage esthétique du found footage popularisé par le succès du Projet Blair Witch en 1999 et l’ambiance des meilleurs polars nordiques. Malgré cela... je n’ai pas été tout à fait embarquée. Cela m’apparaissait pourtant très prometteur et j’en suis presque frustrée ! J’ai refermé ce livre en l’imaginant comme le synopsis d’un « film de genre » que l’on serait excité d’aller voir une chaude soirée de vacances d’été. On aurait envie de frissonner en mangeant du pop- corn. Un film que l’on serait content d’aller voir entre copains ou en amoureux, mais que l’on oubliera peut-être un peu vite...

Un roman angoissant et stressant qui démarre en douceur. On va d'abord découvrir un village complètement vidé de ses habitants. Les bases sont posées, les esprits essaient déjà de comprendre ce mystère. Puis on va suivre une équipe parti y faire un repérage en vue d'un documentaire. Et là, rien ne se passe comme prévu. Une ambiance assez étrange va peser tout au long du récit. L'auteure, en digne fille de Viveca, sait très bien manier la plume pour décrire ce village fantôme. On en arrive, en même temps que les personnages, à entendre des voix, à voir des ombres, à sentir cette poussière tenace et la pourriture des lieux. Au fur et à mesure des chapitres la peur s'installe et nos nerfs font des nœuds. L'action est rare, mais l'atmosphère est étrange et pesante pour ce thriller très bien réussi. Avec un final très hitchcockien pour ce huis clos oppressant.