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Plus dure sera la chute

Encre de Nuit, 2003
Grand Format

Budd Schulberg

Thriller

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Prix neuf
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Résumé

Eddie Willis, journaliste sportif au chômage, se laisse convaincre par Nick Latka, un organisateur de matchs de boxe dénué de scrupules, de s'occuper de la promotion d'un poids lourd argentin, Toro Molina. Pour mener son boxeur au titre suprême de champion du monde, Nick Latka n'hésite pas à lui organiser des matchs truqués gagnés facilement. En fait, l'Argentin, véritable colosse, brave type pas très futé «descend» ses adversaires les uns après les autres sans se douter qu'il n'a aucun punch, ne sait pas boxer et que ses victoires sont achetées. Quand Willis veut se ranger du côté de l'honneur, aura-t-il le courage d'affronter Latka et le monde du racket, au péril de sa vie, et convaincre Toro Molina qu'il n'est qu'un «tocard» qu'on utilise ? L'amour de la femme qui partage sa vie sera-t-il suffisant pour l'aider à tenter de gagner plus qu'un match, le respect retrouvé de lui-même ? Le livre de Budd Schulberg reste, 56 ans après sa publication, le plus grand roman inspiré par le sport et sa dénonciation «à l'américaine» est toujours d'actualité. «Ce livre restera non seulement comme le roman clé sur le monde de la boxe mais aussi comme un livre qui, indirectement, en dit plus sur notre civilisation que n'importe quel livre consacré à notre civilisation» Arthur Miller Dès sa parution en librairie, le roman de Budd Schulberg, Plus dure sera la chute, connut un tel succès que plusieurs studios américains se disputèrent le droit de l'adapter au cinéma. La RKO faillit l'emporter pour un film qui devait être réalisé par Edward Dmytrick sur un scénario de Budd Schulberg avec Robert Mitchum en vedette. C'est finalement la Columbia qui gagna la partie et Humphrey Bogart obtint le rôle star, celui de l'ancien journaliste reconverti en agent de promotion. Sorti en mai 1956, le film de Mark Robson, sur un scénario de Philip Yordan, est devenu depuis un film culte, d'autant qu'il est le dernier tourné par un Bogart déjà rongé par la maladie. Il joue ici, pour la dernière fois, le solitaire cynique, son personnage le plus populaire à l'écran. La violence sarcastique de la mise en scène, soutenue par une photographie en noir et blanc très contrastée n'élimine pas le petit regret que l'on peut avoir au sujet du film : il n'est ni aussi sombre, ni aussi désespéré et cruel, que le roman dont il est tiré.

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