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Résumé
Qu'ont en commun ces cinq princesses - Marie-Anne de Bavière, Marie-Adélaïde de Savoie, Marie-Thérèse Raphaëlle d'Espagne, Marie-Josèphe de Saxe, Madame Royale - ayant vécu à la cour de France du XVIIe au XIXe siècle ? Le fait d'être des dauphines, c'est-à-dire les épouses des dauphins, les fils aînés des rois en place, par conséquent toutes promises à devenir reines. Sauf que - et c'est un autre point commun de leur destinée -, aucune ne l'a été. Pour les trois premières, ce qui frappe est la brièveté de leur vie, pas une n'ayant dépassé les trente ans. Celle qui, par exemple, subjugue Louis XIV par sa beauté, sa gaieté et son ingénuité, Marie-Adélaïde de Savoie, meurt ainsi en 1712 à vingt-sept ans, atteinte de petite vérole, laissant en vie le futur Louis XV. Troisième et dernier point commun à réunir ces princesses, être confrontées au pire de ce que la vie de cour engendre et réserve parmi les ors de Versailles : sentiments de chagrin, émanations d'ennui, exhalaisons de mélancolie. Marie-Anne de Bavière, dite la Grande Dauphine, en est morte de désespoir. Quant à Marie-Josèphe de Saxe, épouse du fils de Louis XV, mère de Louis XVI, Charles X et Louis XVIII, elle se surnommait elle-même la « triste Pépa ». Enfin, si la dernière dauphine. Madame Royale, duchesse d'Angoulême, n'a pas eu le temps de souffrir de la vie de cour, elle n'en a pas moins assisté à sa disparition et, après un long séjour au Temple, s'est perdue dans les tourments de l'exil. Fort d'une parfaite connaissance des usages auliques qu'il expose avec une rare précision, alliée à une grande sensibilité, l'auteur, à travers ces pages, dessine avec brio le portrait de ces toutes dernières dauphines de notre monarchie. Un livre exemplaire et sans équivalent.