Tous tes enfants dispersés

"Peut on réparer l'irréparable ?" Ainsi commence le 4ème de couverture. Le Rwanda et les massacres de 1994, bien sûr, mais le poids de ceux d'avant aussi, celui de la France, des belges... Comment faire pour vivre la double culture, la double nationalité, comment garder la mémoire familiale quand celle-ci est entachée de meurtres et de "victimes". Où se situer dans une ou plusieurs identités ? C'est un texte qui m'a touché de par son universalité. Tous les réfugiés de tous les temps sont confrontés à ces questions et leurs compagnes ou compagnons se heurtent parfois à des incompréhensions et trouvent - ou pas- des chemins de traverse.

Un beau moment de lecture au cœur d’une famille tutsi rwandaise. L’auteure décrit avec justesse et délicatesse les indicibles blessures que laissent le traumatisme et le temps qu’il faut à chacun pour cicatriser.

Ne pas oublier ses racines , ne pas oublier sa langue qui nous permet de nous comprendre malgré l'exil et surtout ne pas oublier ce génocides des Tutsi en 1994 . si récent mais si peu évoqué . Un si joli titre....

Un roman à grande part autobiographique qui revient sur le génocide Rwandais et les conséquences de ce dernier. Les liens mère fille et la question de la transmission entre les générations, de l'identité sont très bien traités.