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Résumé
Architecte et mère d'un garçon de 8 ans, Adèle est une femme qui ne laisse aucune place au hasard dans sa vie. Mais lorsqu'elle récupère son fils à son cours de musique, elle croise Hugues Lionel, le nouveau professeur de solfège. Ce dernier reconnaît Adèle, qu'il appelle Marie. Il est troublé par le malaise d'Adèle et ne comprend pas pourquoi elle agit comme si elle ne le connaissait pas.
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13 avis sur ce livre
- Dany36- 10/05/2024Pas le meilleur AbelL'intrigue est là mais pas le véritable suspense. Un peu déçue.20
- MAMS- 08/10/2024Comme si de rien n'était...⚫️Ce roman porte bien son titre... une vie d'apparence tout à fait normale, et pourtant....et comme si de rien n'était....les personnages vivent apparement une vie ordinaire, mais cachent tous un côté sombre..comme si de rien n'était... derrière cette histoire des thèmes graves sont abordés comme l'emprise, la solitude, la vieillesse, la maladie, le handicap, les non-dits et les souffrances qui peuvent mener au pire et faire ressortir de chacun son plus mauvais visage...10
- Chris5867- 20/09/2024Abel dynamite la cellule familiale.Jeune professeur de musique, Hugues reconnaît dans la mère d’un élève une aventure d’un soir, il y a quelques années. Bien qu’elle ne semble pas le reconnaître, lui n’a aucun doute : elle disait s’appeler Marie et cela est arrivé il y a 8 ans environ. Mais le choc le plus grand est à venir, le petit Lucas ressemble à s’y méprendre au père de Hugues ! Pour le jeune homme, sa probable et soudaine paternité tourne à l’obsession et elle menace de faire exploser la famille du garçonnet. Personne ne pourra sortir indemne d’une telle déflagration. Je n’ai jamais été déçu par Barbara Abel, une auteure qui n’a pas son pareil pour mettre en scène de gens ordinaires plongés subitement dans le drame irrationnel. Elle nous propose ici un roman de 60 chapitres, finalement assez court, rapide et facile à lire. Il y a d’un côté Hugues, sa solitude, son père atteint de démence qu’il croyait connaître (et sur lequel il va en découvrir de belles!), son amie Linda handicapée moteur. Hugues est un jeune homme un peu en marge, un peu bohème et rêveur, solitaire et très légèrement décalé. Cette paternité soudaine lui fait un peu perdre le sens commun, il devient avec le petit Lucas intrusifs, maladroit, il le met mal à l’aise et lui avec nous. De l’autre côté, il y a la famille Moreau, qui en apparence a tout d’une famille épanouie (parents aimant, jolie maison, enfant adorable) mais qui cache sous le vernis quelque chose de déséquilibré. La relation entre Adèle (qui ne s’appelle pas Marie en réalité) et son mari Bastien est faite de dépendance, de soumission et rapport de force, le petit Lucas semble par moment absent, par moment tourmenté par des bouffées de colères. En réalité, si Hugues nous met mal à l’aise, la famille Moreau aussi, mais de manière différente, plus inquiétante. Le roman commence par un prologue qui, on le comprend immédiatement, est un flash forward. Le livre se clôture quasiment par le même chapitre, à deux trois détails (cruciaux) près. Ce prologue malin nous met sous pression, on sait comment les choses vont évoluer, mais on comprend tard (très tard même) comment cela sera rendu possible. C’est un roman astucieux, bien construit et agréable à lire, qui ne va pas révolutionner le genre du roman noir mais qui s’inscrit bien dans la bibliographie de cette auteure talentueuse. C’est toujours par la complexité psychologique de ses personnages que Barbara Abel se distingue, et ici c’est particulièrement vrai pour le couple Moreau et le petit Lucas. Dans le monde de Barbara Abel, victimes et bourreaux se confondent dans des personnages bien croqués, qui ne laissent jamais indifférents. Sans que « Comme si de rien n’était » n’atteignent les sommets de tension de son roman le plus fort (« Derrière la Haine »), elle nous offre un roman noir, très noir, qui dynamite la cellule familiale et l’éparpille façon puzzle.10
- Juliette_lovesBooks- 09/08/2024Un bon thriller domestiqueComme si de rien n’était, j’ai lu mon premier Barbara Abel. Comme si de rien n’était, j’ai été plongée avenue des Martourets, cette allée bordée de villas cossues, de jardins aux haies taillées, de cuisines sentant la tarte aux pommes et de rires d’enfants éclatant en fin d’après midi. Comme si de rien n’était, j’ai été embarquée derrière les murs du foyer de la famille Moreau. Adèle, Bertrand et Lucas, ces gens ordinaires, bien sous tous rapports, à l’émail poli et brillant ; qui, du jour au lendemain se retrouvent plongés dans les abysses d’un tourbillon infernal faisant basculer dans l’ombre leur quotidien si simple et lumineux. Comme si de rien n’était, obsession, mensonges, secrets, plot-twist se sont immiscés et ont détruit toutes mes certitudes. Vous l’aurez compris, cette découverte fut une réussite. Malgré quelques longueurs lors de l’installation de l’intrigue du premier tiers du roman, j’ai ensuite totalement adhéré au récit mené avec intelligence. Ce thriller domestique que tient ses promesses et coche les cases du genre. Je vous conseille de le lire d’une traite pour être totalement en apnée et profiter du tissage lentement tramé par Barbara Abel.10
- Miimiipassionlecture- 26/07/2024Un peu déçue 😞C’est toujours avec empressement que j’attend les nouvelles sorties de Barbara Abel alors c’est toujours avec ce même engouement que je me suis jetée sur son dernier opus ! Malheureusement, je suis restée sur ma faim et c’est bien la première fois pour un livre de cette auteure que j’affectionne ! J’ai ressenti une histoire bâclée, sans queue ni tête, elle n’est pas allée au bout des personnages… en bref, je n’ai pas trop adhéré 😢 Heureusement qu’on y retrouve cette plume si particulière… car même si l’histoire n’est pas terrible on ne s’ennuie pas du tout bien au contraire. Ceci ne m’empêchera toutefois pas d’attendre sa prochaine sortie avec empressement !10
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