Teixcalaan. Vol. 1. Un souvenir nommé empire

Teixcalaan, un empire galactique éloigné dans le temps et dans l’espace aux dimensions sidérantes. Des personnages équipés de puces mémorielles leur fournissant tous les souvenirs de leur lignée, les femmes souvent aux postes clés. Une onomastique déroutante, des toponymes empruntés aux dialectes de l’ancien Mexique ; on y parle aussi une variété de l’arménien oriental moderne, une langue que l’auteure de ce space opera hors catégorie, également spécialiste de civilisation byzantine, enseigne à l’université. Ça aide, quand on ne veut pas simplement refaire “Star Wars”.

Ce premier tome nous transporte à travers les étoiles, plus précisément entre la station Lsel et la planète abritant l'Empire teixcanlaanli. Nous allons suivre les aventures d'une jeune fille Mahit Dzmare, ambassadrice de Lsel au sein de l'Empire. Cette dernière a dû prendre son rôle suite à la mort de son prédécesseur, Yskandr. Sur la station Lsel, des lignées imago se forment afin de ne pas perdre le savoir des siècles passés. Ces lignées sont créées grâce à des puces mémorielles implantées à la base du crâne. Quant à Mahit, elle part avec un handicap, la puce mémorielle est datée de quinze ans auparavant et va devoir faire avec. Sa prise de poste est inquiétante car son prédécesseur et mort, mais pour quelle raison ? L'Empire connait un règne de paix. Est-ce toujours le cas ? En enquêtant sur la mort de Yskandr, Mahit va faire des découvertes plus inquiétantes les unes que les autres. Ce roman mérite son prix Hugo, obtenu en 2020. Petit aparté, la lignée imago m'a fait penser au Goa'uld dans la série Stargate SG-1. Ce fut une bonne lecture et hâte de lire le prochain tome qui sort en novembre en version poche.