Deux femmes et un jardin

Ce jardin, c’est un radeau. Une main tendue par la vie, enveloppée de douceur et de grâce. Ce jardin et cette maison qui l’accompagne sont la bonne étoile de Mariette. L’écriture peut surprendre lors des premières lignes, mais elle se révèle être d’une poésie intime, sans prétention, sans effet de manche. Elle est aussi humble que Mariette, rendant le personnage encore plus beau. L’auteure arrive à créer des vallées et des profondeurs à des personnages qui peuvent sembler simples et lisses. Et c’est justement cette simplicité qui donne la complexité, le corps même de ce livre. On s’évade, on prend le temps de lire, on s’attache à ce jardin qui n’appartient qu’à elles.

J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire car la plume de l’autrice ne me convient pas (personnellement). C’était une histoire douce et mignonne entre deux femmes, une histoire racontée, remplie de souvenirs et de bienveillance.

Roman trop superficiel et non abouti à mon goût. L'histoire s'inscrit dans une unité de lieu mais aucune atmosphère ne transpire de ce récit. Dommage

Katherine Pancol a écrit "Il y a des gens avec qui l'on passe une grande partie de sa vie et qui ne vous apportent rien. Qui ne vous éclairent pas, ne vous nourrissent pas, ne vous donnent pas d'élan. Encore heureux quand ils ne vous détruisent pas à petit feu en se suspendant à vos basques et en vous suçant le sang. Et puis, il y a ceux que l'on croise, que l'on connait à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie. Vous n'attendiez rien d'eux, vous les connaissiez à peine, vous vous êtes rendu léger, légère, au rendez-vous et découvrez qu'ils ont ouvert une porte en vous, déclenché un parachute, initié ce merveilleux mouvement qu'est le désir, mouvement qui va vous emporter bien au-delà de vous-même et vous étonner." C’est toute l’histoire de ces deux femmes que rien ne prédestinait à se rencontrer, mais la vie est ainsi faite qu’il s’y trouve parfois de heureux hasards. Les mots entre ces deux-là sont rares par la frayeur de l’une de trop en dire et la jeunesse de l’autre qui intimide ses rares envies. Heureusement, il y a ce jardin abandonné depuis si longtemps et qui va les mener de découverte en découverte. Là, nul besoin de mots. La nature réunit ces trois dans un éblouissement et sans bruit change le cours de leurs vies. Un récit avec une émotion à fleur de peau. Un petit bijou, d'une infinie délicatesse, magnifié par une écriture fluide et très élégante. « Dans l'ombre grandissante, tournées vers un marronnier dont le faîte s'empourprait dans le crépuscule, nous nous tenions côte à côte sur la passerelle d'un navire qui avait, à notre insu, largué les amarres et entamé un voyage qui durerait plusieurs années, dure toujours... »

Je n'ai pas accroché à cette lecture. J'ai trouvé que les personnages n'étaient pas assez approfondis, la relation entre Mariette et Louise aussi et je suis restée sur ma faim quant à la description du jardin, j'aurais aimé sentir ce jardin, l'entendre, le voir plus. Sur l'écriture, quelques phrases bien trop longues. Livre lu dans le cadre Cezam.