La maison des Hollandais

Une maison gigantesque, une famille chancelante, une fratrie inébranlable : voici les ingrédients de ce joli roman pétri de nostalgie A lire!

Pas accroché... Probablement pas lu au bon moment 😉

Maison de leur enfance qu’ ils ont dus quitter malgré eux…

Je ne sais ce qui m'intriguait dans ce tableau de couverture, ni à quoi m'attendre avec ce roman. Évidemment, moi qui ai quitté la maison familiale où j'ai vécu plus de 40ans, comme enfant d'abord, puis jeune épouse et enfin mère de famille, je ne pouvais rester insensible à l'histoire de l'impact qu'une maison peut avoir sur notre vie. Mais c'est surtout l'histoire familiale qui m'a plu évidemment. La relation qui unit cette fratrie, l'amour entre Maeve et Danny. La fidélité, la solidarité face aux adversités de la vie, leur complicité et le lien d'une indéfectible affection qui les unit. Chacun grandit vaille que vaille en tentant de protéger l'autre. Ces personnages m'accompagneront encore un bout de temps c'est certain. Un récit terriblement bien écrit! Une psychologie des personnages finement observée. Une atmosphère aussi surprenante qu'agréable pour un roman sur l'amour fraternel, la résilience et les épreuves de la vie qui nous blessent et nous renforcent tout à la fois.

C'est l'histoire d'une grande sœur aimante et de son frère qui voient leur vie basculer après l'arrivée d'une femme fascinée par leur demeure. C'est cette singulière maison, boîte de Pandore, et son allée, qui sont les éternels témoins de ces vies qui ne cesseront jamais d'y vivre et revivre à leur manière.