Love, theoretically

Elsie loue ses services de fausse petite amie pour arrondir ses fins de mois. Le jour, elle enseigne. Son rêve de toujours ? Être chercheuse titulaire. Alors quand le département de physique du MIT ouvre un poste, elle ne perd pas une seconde. Seul accroc : Jack Smith, qui est prêt à tout pour placer son propre poulain. Après The love hypothesis, j’ai lu Love on the brain puis celui-là. Si ces deux romans n’ont pas su surpasser TLH au niveau de l’histoire, ils l’ont fait avec les deux personnages masculins. Mis à part leur problème de grosseur qui semble être commun à chaque homme écrit par l’autrice 😂, j’ai trouvé Levi et Jack plus touchants qu’Adam. Tout particulièrement Jack. Il est plus attachant parce que l’autrice a apporté une évolution à la sensibilité de ses persos masculins, je trouve. Douceur, importance du consentement, et volonté de découvrir Elsie pour ce qu’elle est, et j’ai craqué pour Jack. Tout était là pour me plaire et de manière plus que générale, cette romance m’a plu. Mais il y a quand même un élément qui m’a compliqué la tâche pour rentrer dans l’histoire et ne pas m’en détacher à d’autres moments. C’est tout le jargon scientifique que je n’arrivais pas à lire, et à comprendre. Dans ce roman, j’ai trouvé qu’il y en avait trop. Si ça participe à donner des connaissances sur ce milieu, moi, ça m’a surtout perdu. J’ai trouvé que le début était un peu long à démarrer mais j’ai vu pourquoi. C’est parce que c’est le temps que nos deux personnages se côtoient, plus que furtivement, et se retrouvent à devoir travailler ensemble. J’ai aimé le soutien qu’apporte Jack à Elsie, malgré la rancune et la méfiance qu’elle peut avoir à son égard. Il fait preuve de compréhension et est déterminé à apprendre qui elle est derrière le masque qu’elle se construit face aux autres. La trope he falls first m’a fait fondre. 🥰 * « - Ça te plaît qu’on te parle sur ce ton ? - C’est toi qui me plais. Quand tu n’essaies pas d’être une autre » *

Je suis d’habitude une lectrice plutôt rapide mais là … quelques heures et je l’avais engloutis. Après avec lu Check & Mate (en pas beaucoup plus de temps), Love Theoretically s’inscrit dans cette lignée de livres que je pourrais relire encore et encore sans jamais m’en lasser. La construction de la relation entre Jack et Elsie est très intelligemment pensée , elle en devient addictive et à mesure que j’avançais dans l’histoire il devenait de plus en plus difficile de m’arrêter. Le respect immense que Jack voue à Elsie, la façon qu’il a de toujours vouloir le meilleur pour elle et son bonheur, la tension palpable dès leur première rencontre … Sans oublier le thème plutôt innovant et rafraîchissant des sciences qui change un peu des mercenaires et autres bad boys sanguins et violents (même si j’en compte parmi certaines de mes lectures préférées). Finalement, je pense être tombée amoureuse de la pâte d’Ali Hazelwood, j’ai donc commandé deux autres de ses livres directement après avoir fini celui-ci ! C’est mon premier coup de cœur pour un auteur, et à juste titre. Rafraîchissant, intelligent, prenant, touchant … Je recommande ce livre 1000 fois et plus encore.

C’était PAR-FAIT, littéralement. Les personnages sont attachants et leur personnalité tellement bien développé avec beaucoup de nuances. L’histoire est dynamique et rythmée, on n’a pas le temps de s’ennuyer. L’intérêt amoureux entre les deux protagonistes, quant à lui, est sublimement raconté. Bref : un slow-burn captivant dont on ne se lasse pas, une plume toujours aussi riche de la part d’Ali Hazelwood et la subtile psychologie des protagonistes détaillée dans toute sa complexité, ce qui les rend davantage attachants.