Le comte de Monte-Cristo : extraits, collège

Après le harcè- hum... les chaudes recommandations d'une copine dont c'est le livre préféré, j'ai enfin lu Le Comte de Monte-Cristo (terminé avant la sortie du film avec Pierre Niney), que je n'avais pas eu l'occasion de lire pendant ma scolarité, et WHAT A RIDE. Je ne suis absolument pas déçue, j'ai même adoré. Nous avons ici l'histoire de vengeance d'un homme enfermé à tort pendant 14 années dans des conditions totalement insalubres. Enfermé à cause d'un homme jaloux de son futur mariage, d'un autre jaloux de sa réussite professionnelle, et d'un troisième qui a préféré fermer les yeux sur cette flagrante injustice pour protéger sa propre carrière. (Même si dans le cas de ce troisième homme... c'est un peu plus compliqué que ça.) C'est donc une histoire de vengeance, mais pas seulement. On y parle de justice, de famille, de voyage, d'honneur, et oui, aussi, de la façon dont la soif de vengeance peut arriver à nous faire perdre la personne que l'on était à l'origine. Les personnages sont complexes, et même le héros peut arriver par moments à n'en être plus tout à fait un. Dumas a une plume et une façon de construire ses personnages très moderne pour l'époque, notamment dans l'écriture de certains personnages féminins. Je parle particulièrement d'Eugénie, Haydée et Valentine, trois femmes très différentes mais toutes les trois très fortes à leur manière. Toujours concernant son écriture, certains passages m'ont énormément touchée. Toutes les descriptions de la vie de Dantès dans la prison m'ont brisé le cœur au même rythme que l'homme était peu à peu brisé lui-même. L'une des confrontations finales également. Même si c'est un très long livre (vraiment Dumas, t'as débité), et que certains passages peuvent sembler interminables (Rome 😅), tout a une utilité. Par moments je me disais "oui très bien, ils sont bien sympa ces 2 persos, mais où veux-tu en venir Alexandre ?"... Et quelques chapitres plus loin tout s'éclairait en mode "AH D'ACCORD C'EST LÀ QUE TU VOULAIS EN VENIR OKOK" Bref, un excellent roman que je ne regrette absolument pas d'avoir lu, bien au contraire.

Difficile d’être original quand il s’agit de parler d’une telle pierre angulaire de la littérature française. J’ai été happé par l’histoire au point de retarder la fin de la lecture. L’univers dépeint est d’une telle richesse, un soucis du détail dans la mise en contexte historique que l’immersion est totale. Dès le début, on se prend de sympathie ou d’inimitié pour les personnages. Mais ce qu’il y a de plus fort, c’est que nos sentiments évoluent au fil de l’histoire. Et que l’on finit par prendre en pitié certains protagonistes, sur lesquels viennent s’abattre la vengeance, implacable et cruelle, d’Edmond Dantès. Au rang des nombreuses critiques que l’on rencontre souvent: les fameuses longueurs. Qui s’expliquent par le caractère épisodique du roman feuilleton. Dumas et les nombreux feuilletonistes de l’époque étaient payés à la ligne. Mais à aucun moment l’auteur fait du remplissage. Lorsqu’un élément est développé, si il est laissé momentanément en suspens, il trouve son utilité plus tard dans le récit. Ainsi rien n’est laissé au hasard. La seule critique que je trouve peut-être pertinente c’est le côté Deus Ex-machina de certaines situations. A titre d’exemple, j’ai trouvé un peu facile l’aide qu’apporte l’abbé Faria en divulguant les noms des conspirateurs qui ont fait tomber Dantès. De même, on pourrait reprocher que la divine providence place un peu trop facilement sur la route du comte, les divers protagonistes qui serviront d’instruments à sa vengeance. Cette dernière est tellement attendue par le lecteur que la suspension d’incrédulité fonctionne malgré tout. En dépit de ces remarques c’est un livre, qui de part sa richesse, le sentiment d’immersion et les émotions qu’il procure, doit être lu de tous les amoureux de la littérature. Un de mes plus beaux coups de cœur.

Toute bibliothèque digne de ce nom doit avoir ce livre

Ce roman est incroyablement bien écrit, c'est un chef d'œuvre de littérature à nul autre pareil !

Je n’ai jamais lu de tel livre, tant par sa taille que par sa renommée. Je nuance, ce n’est pas un livre c’est un chef d’œuvre, c’est livre qui sans même avoir quelconque querelle avec la lecture, vous réconcilie avec. Edmond est une personne a part entière que j’aime du plus profond de mon coeur, il nous montre que même après avoir subit les pires châtiments, s’être juré de se venger jusqu’au dernier de ses bourreaux, un coeur reste un coeur et un coeur qui a aimé du plus profond de lui même n’oublie jamais l’ame pour laquelle il a voué un tel amour. Les méchants finissent toujours bien je le concède à Edmond, mais cela ne dure qu’un temps car la providence en requiert, elle retarde le coup porté mais elle finit toujours par frapper. Il m’a tenu en haleine, m’a fait éprouver des sentiments que j’ignorais à ma portée. Cet oeuvre est un puit de culture, tant historique tant politique et juridique sans oublier psychologique et humaniste avec son brain de romantisme. Cet ouvrage ne marque peut etre pas un renouveau dans le monde littéraire mais il marque en mon sein, dans mon coeur et dans mon âme. C’est ici que nos chemins se quittent Edmond, mais ta place demeure et demeurera prépondérante.