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- AnneLyse17- 21/11/2020Le meilleurS'il devait n'en rester qu'un, ce serait celui-ci. Magnifique, grandiose, phénoménal, inégalé. Entre le roman, la nouvelle et l'essai. Grâce à l'écriture magistrale de Camus, l'humanité est mise à nue. Un avocat voit une personne sauter d'un pont, et poursuit sa route. Ce souvenir, et son choix de ne pas intervenir, le hante au point de remettre en question tous les choix qu'il a fait au long de sa vie. A mettre entre toutes les mains.800
- Dalva Lib'- 29/03/2020Monologue et malconfort"Nul homme n'est hypocrite dans ses plaisirs." Voici le long monologue d'un homme aux nombreuses vertus et qualités égocentriques. Un récit philosophique sur la culpabilité de l'Homme, riche de vérités et d'enseignements. Une lecture intéressante que je vous recommande. "Plus je m'accuse et plus j'ai le droit de vous juger."102
- salome_fst- 09/07/2023La chuteDès les premières pages, la réflexion de Camus a fait écho à un de mes propres questionnements : l’amabilité, l’altruisme, la générosité ne sont-elles pas des vertus intéressées ? Le protagoniste joue avec ce qui lui donnera une image sociale estimable mais il sait (après une désillusion progressive) que tout ça est intimement et absolument toujours lié à lui-même. Il s’agit de son ego, de ce qui caressera son amour-propre. Nul n’est d’ailleurs innocent et le narrateur est un miroir pour le lecteur, qui découvre à son tour ses propres mœurs. Mais une fois ce fait établi, l’homme peut-il continuer de vivre en acceptant sa petitesse, sa cupidité, sa lâcheté ? Le protagoniste, lui, trouve un moyen de danser entre le jugement des autres et celui le plus terrible : celui qu’il porte sur lui-même. En fait le livre permet de rappeler (comme l’adore Camus) l’absurdité de l’être humain et de la vie qu’il mène. Et cette note, loin d’être conjuguée à un pessimisme, est presque une ode à la vie malgré « tout », malgré la « chute » dans tous les sens du terme : la chute ignorée de la jeune femme dans la Seine, la chute au cœur de la culpabilité humaine, la chute philosophique de Camus.70
- Thibaud.Poignant- 27/12/2020Une claque aux juges !Un long monologue qui surprend autant par sa forme, que pour la justesse de la critique qui est faite à la société embourgeoisée et qui, je pense, pourrait encore se sentir concernée aujourd'hui. Au détour des confessions de Jean-Baptiste Clémence, éminent avocat au barreau de Paris, à un parisien en voyage à Amsterdam, dont on n'entend rien d'autres que ce que le narrateur veut bien lui accorder comme place dans sa longue tirade, c'est une éloquente plaidoirie en faveur des humbles. Que ce soient sur l'amour unilatéral porté aux femmes, l'humanisme égoïste des biens pensants ou encore l'estime de soi placé à outrance dans l'ego, l'auteur nous impose cette situation de "malconfort" d'un bien né, d'un type qui connait le succès et les louanges, jusqu'à ce que le doute sur lui même le conduise à sa propre chute. Car oui, après avoir fermé les yeux sur le suicide d'une jeune femme, le narrateur entend le rire derrière son dos qui se moque de son amour propre, de son estime de lui même, et qui le conduit à reconsidérer tous ses agissements - à se juger lui même. On dit que Camus l'aurait écrit en représailles des critiques bourgeoises suite à son essai "L'homme révolté"... Eh bien quelle réponse acide pour faire taire un instant cette société des lettres françaises !70
- Lorettel- 31/05/2023🤌🤌J’adore lire Camus mais ça me coûte cher en séance de psy après60
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